Lundi 16 mars 2020, par décision gouvernementale, les entreprises françaises du secteur tertiaire sont contraintes de basculer en télétravail.
Pour les DSI, cette épreuve a valeur de crash-test : les outils collaboratifs et les dispositifs de sécurité sont-ils adaptés à une utilisation à grande échelle ?
Alain Bouillé, délégué général du CESIN, et Jean-François Louapre, expert en SI et Cybersécurité, estiment que l’épreuve est globalement réussie.
« On a vu une grosse réactivité et adaptabilité à cette situation qui ne figurait dans aucun plan de reprise d’activité. Cette résistance est de bon augure car la phase de déconfinement risque d’être à la mesure de la phase de confinement » estime M Louapre.
» Au delà des outils, l’autre défi est la capacité à faire travailler les collaborateurs à distance. Quand la culture d’entreprise n’est pas là, c’est difficile que l’on soit une grande ou une petite entreprise » affirme M Bouillé.
Comme dans la plupart des situations de crise, celle provoquée par le Covid-19 a généré une vague massive de cyberattaques opportunistes. Avec un parc de PC disséminé, il est plus difficile d’assurer leur administration (patches, mises à jour,etc) et le recours aux outils de supervision de type Soc et/ou Siem devient indispensable.
« En général, la surface des attaques est proportionnelle à l’ampleur de la crise. Mais l’exposition au risque est plus importante dans la situation que nous connaissons de recours massif au télétravail » affirme M Louapre.
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