Une vulnérabilité majeure vient d’être dévoilée par NowSecure. Elle touche le clavier virtuel SwiftKey préinstallé sur un grand nombre de smartphones du constructeur coréen Samsung et permet d’installer un logiciel malveillant sur le terminal lors de la mise à jour de l’application.
Tous les smartphones de la firme sont concernés, depuis le Galaxy S4 jusqu’au S6. Environ 600 millions de machines seraient touchées par cette faille, relativement simple à exploiter par les pirates.
Le téléchargement de paquets logiciels dédiés à SwitftKey s’effectue en effet en clair sur le réseau. Rien de plus simple donc pour un pirate que d’opérer une attaque de type man-in-the-middle lors du téléchargement et de remplacer la mise à jour légitime par un logiciel indésirable, lequel sera installé avec des droits étendus et pourra donc accéder à l’intégralité des fonctions et capteurs du téléphone.
Découverte en novembre 2014, cette faille a été corrigée par Samsung début 2015. Problème, il faut maintenant attendre que les opérateurs veuillent bien diffuser cette mise à jour sur les téléphones qu’ils ont vendus.
Ce processus pourrait prendre plusieurs mois, ce qui met malheureusement en lumière le problème de la sécurité des terminaux mobiles, qui devient de plus en plus critique. Dans la phase d’équipement qui s’est déroulée ces dernières années, cette problématique n’a malheureusement été prise en compte ni par les constructeurs, ni par les opérateurs, ni même par les utilisateurs.
À lire aussi :
Bénéfices en baisse de près de 40 % pour Samsung Electronics
Ventes de smartphones : Samsung talonné par Apple
Test du Galaxy S6 : Samsung passe un cap
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.