Plus de 7000 malwares cibleraient aujourd’hui spécifiquement les objets connectés, explique Kaspersky Lab. Routeurs, caméras et autres objets reliés à la Toile sont donc devenus des cibles privilégiées des pirates.
Kaspersky Lab explique une partie de ce succès par l’unification des plates-formes IoT derrière des OS de type Linux. Ce qui facilite la mise au point d’exploits, qui seront capables de cibler un plus grand nombre de dispositifs.
« La question de la sécurité des périphériques intelligents est grave, et nous devrions tous en être conscients. L’année dernière a montré qu’il n’est pas juste possible de cibler des appareils connectés, mais qu’il s’agit d’une menace très réelle, » explique Tanguy de Coatpont, Directeur General, Kaspersky Lab France.
Bien évidemment les risques en matière d’atteinte à la vie privée sont importants. Mais ce ne sont pas les seuls. En prenant le contrôle d’objets connectés, les cybercriminels peuvent avoir une influence sur l’intégrité physique des personnes et sociétés (blocage de la circulation automobile, mise hors circuit du réseau électrique, arrêt de la production d’une usine).
Le risque le plus important reste toutefois l’enrôlement des objets dans un botnet, a fins d’attaques contre des dispositifs et services tiers. Une véritable manne pour les pirates. « Mirai a démontré que les périphériques intelligents peuvent donner aux cybercriminels ce dont ils ont besoin, puisque le nombre d’appareils qu’ils peuvent atteindre se chiffre en milliards », rappelle Tanguy de Coatpont.
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