Adblock (et ses dérivés) reste l’une des offres les plus connues pour s’affranchir de la publicité qui envahit les pages web. Au grand dam des éditeurs, qui comptent sur les recettes publicitaires pour financer leurs sites. Cette offre est accessible sous la forme d’un module complémentaire dédié à Chrome, Firefox, Opera et Safari.
Toutefois, des coups de canifs viennent entacher cette solution. Les développeurs d’Adblock Plus ont ainsi mis en place une option permettant d’afficher les publicités jugées acceptables, c’est-à-dire celles ne gênant pas trop la lecture d’une page web.
Le Financial Times indique que la société se trouvant derrière cette offre aurait signé des accords avec certains grands noms du monde IT, afin de laisser passer leurs publicités. Les annonces diffusées par Google, Microsoft et Amazon passeraient ainsi au travers des mailles du filet. Un service qui serait facturé à ces grands groupes.
La société admet avoir des accords avec les grands réseaux de publicité, mais n’indique pas si des contreparties financières sont de la partie.
Ce procédé est loin de satisfaire le créateur d’Adblock, qui indique sur son site que « AdBlock est soutenu à 100 % par ses utilisateurs, n’a pas de liste d’entreprises jouissant d’un traitement préférentiel, n’autorise pas, et ne demande pas aux sociétés à nous payer pour vous afficher des publicités. Avec AdBlock, vous, et vous seul, décidez quelles pubs vous voulez éventuellement voir, et non pas les annonceurs. »
À lire aussi :
Google affiche des résultats solides, mais inquiète sur la publicité
Yahoo met 640 millions de dollars sur le spécialiste de la publicité vidéo BrightRoll
Facebook met la main sur LiveRail, spécialiste de la publicité vidéo
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.