Les deux systèmes d’exploitation Linux les plus utilisés de la planète sont signés Google côté desktop (avec Android), et Amazon côté serveur, avec son OS conçu pour le cloud public EC2.
L’AMI (Amazon Machine Image) dédiée au système d’exploitation Amazon Linux est l’offre par défaut utilisée par nombre de clients d’EC2. Elle passe aujourd’hui en version 2014.09. Une mouture accessible sur tous les types d’instances EC2 et dans toutes les régions couvertes par les Amazon Web Services.
Le noyau Linux utilisé au sein de l’offre d’Amazon passe en version 3.14.19. Cette dernière offre de multiples nouveautés et bénéficie d’un support étendu.
Plusieurs innovations sont mises en avant par la firme : zwap (swap compressé), zram (compression de la mémoire vive), le RAID multithreadé, l’arrivée de nftables (qui remplace iptables) et de nombreux changements dans les secteurs du réseau et des systèmes de fichiers.
Auparavant, l’Amazon Linux AMI employait un noyau Linux 3.10. Cette nouvelle version cumule donc de nombreuses nouveautés, que nous avons abordées dans de précédents articles (voir ci-dessous lire aussi).
La firme profite de l’occasion pour mettre à jour certains des outils présents dans son offre Linux. Nous notons ainsi le support de Ruby 2.1 (en plus de Ruby 2.0, 1.9 et 1.8), de Java 8 (en plus de Java 6 et 7) et de PHP 5.5 (ainsi que PHP 5.3 et 5.4).
Côté outils de programmation, signalons également la présence de Git 2.1 et de LLVM 3.5. Bel effort à signaler pour le serveur d’applications Apache Tomcat, ici présent en moutures 6, 7 et 8. Même engagement du côté des bases de données, avec l’intégration de MySQL (en versions 5.1 et 5.5) de PostgreSQL (en moutures 8.4, 9.2 et 9.3).
Sur demande des utilisateurs, divers outils font leur entrée au sein de l’Amazon Linux AMI 2014.09 : l’antivirus ClamAV, l’analyseur d’utilisation de l’espace disque NCDU, Shorewall, un outil simplifiant l’utilisation d’iptables, et Stress, qui permet de gérer des tests de charge.
Introduit dans la version 2014.03 de l’offre d’Amazon, Docker passe aujourd’hui en mouture 1.2. Rappelons que Docker permet d’automatiser le déploiement d’applications au sein de conteneurs. Pour cela, il s’appuie essentiellement sur les conteneurs LXC propres au noyau Linux.
La présence de cette technologie au sein d’un OS dédié à des machines virtuelles à du sens. Les conteneurs peuvent en effet fonctionner au sein d’une machine virtuelle (vu qu’ils n’ont pas besoin de support matériel de la virtualisation). Ils se veulent donc un parfait complément de la virtualisation classique en permettant de déployer les applications dans des conteneurs, eux-mêmes lancés dans des machines virtuelles.
Crédit photo : © Jan Martin Will – Shutterstock
A lire aussi :
Linux 3.11 s’ilLustre dans le stockage
Linux 3.12 : les performances en attendant les économies
Linux 3.13 : plus de sécurité et de performances
Temps réel et compression au menu du noyau Linux 3.14
Près de 5 développeurs sur 10 utilisent des outils low / no code. Mais pour…
Snyk a recruté Adi Sharabani au poste de chief technology officer. Il encadre l'évolution technique…
Meta a officiellement transféré Jest, son framework de test, à la Fondation OpenJS. Celle-ci s’engage…
Microsoft continue d’étoffer sa plateforme Viva, dédiée à l’expérience collaborateur, en lançant Viva Goals, un…
Google Cloud va distribuer un catalogue de bibliothèques logicielles open source approuvées par ses soins.…
Le groupe BMW et la start up Pasqal étendent leur collaboration pour concevoir des pièces…