Les services iCloud d’Apple sont principalement hébergés sur des clouds publics plutôt que sur des datacenters propres. La société créée par Steve Jobs n’a jamais publiquement commenté ses choix en la matière, ni les infrastructures mises en place. Jusqu’ici, à en croire la bible iOS Security Guide, Apple utilisait à la fois les clouds Amazon AWS et Microsoft Azure, histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans un même panier.
Seulement, depuis 2016, la rumeur court qu’Apple envisagerait de basculer ses ressources Azure vers Google Cloud Platform. La récente mise à jour du document « iOS Security Guide » vient, en quelque sorte, confirmer la rumeur. En page 57 de ce document, on peut lire en substance que « les blocs chiffrés des fichiers sont stockés, sans aucune information d’identification de l’utilisateur, en utilisant des services de stockage tiers, tels que la plate-forme Amazon S3 et Google Cloud ». Il n’y est plus fait mention d’Azure… Un mauvais coup de pub pour Microsoft et une aubaine pour Google.
Il est fort peu probable qu’Apple, toujours restée extrêmement discrète sur ses choix technologiques, commente davantage ses décisions. Dès lors, il est difficile de déterminer la motivation derrière cette migration d’un cloud à l’autre. Technique ? Culturelle ? Géographique ? Ou tout bêtement financière (GCP pratiquant des prix parfois plus agressifs qu’AWS et Azure pour grappiller des parts de marché à la concurrence) ?
Mais cette décision démontre que, contrairement aux mythes, une entreprise n’est pas si prisonnière de ses choix cloud et que le passage d’un nuage à l’autre reste possible même à l’échelle d’un géant comme Apple.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.