Au début février, le remplacement d’un lecteur TouchID d’un photographe qui travaille pour The Guardian a déclenché une tempête médiatique contre Apple. En effet, en déplacement en Macédoine, il a dû faire réparer son téléphone par un dépanneur non agréé Apple. L’iPhone a bien fonctionné après la réparation jusqu’à ce que son utilisateur le mette à jour sous iOS 9. Là, le système a affiché une « Error 53 » et a bloqué l’appareil. Apple a expliqué ce blocage par une vérification de l’intégrité des composants à des fins de sécurité. Dans tous les cas, le retour au support d’Apple est incontournable.
Une explication qui n’a pas convaincu un cabinet d’avocats de Seattle en décidant de porter plainte sous la forme d’action collective. Cette dernière précise qu’Apple est allée trop loin dans la tentative de contrôle du hardware de l’iPhone 6. « L’erreur 53 » est perçue comme un moyen pour Apple de conserver la main sur ses produits. Cette « mesure de précaution » bloquerait l’iPhone 6 qui n’aurait pas été réparé dans un Apple Store.
Aujourd’hui, Apple est sorti de son silence pour s’excuser en premier lieu des inconvénients en se dédouanant. « Cette fonction était un test en usine et ne devait pas affecter les clients. » Dans le même temps, la firme de Cupertino a publié un correctif pour iOS 9.2.1 qui élimine cette « erreur 53 ».
On ne sait pas par contre si cette update de l’OS corrige également le bug du 1er janvier 1970. En reprogrammant leur iPhone à cette date, certains utilisateurs ont définitivement bloqué leur smartphone.
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