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Apple permettra de retirer le bloatware de ses iPhone

Apple montrera-t-il encore une fois l’exemple sur le marché des systèmes d’exploitation mobiles, avec iOS ? Dernièrement, Google et Samsung ont indiqué souhaiter retirer une partie des applications installées par défaut sur les terminaux mobiles Android. Voir à ce propos nos articles « Android : Google retire une partie de ses logiciels installés de force » et « Samsung retire le bloatware de ses smartphones… en Chine ».

La firme à la pomme est consciente de la gêne que peuvent provoquer les applications installées par défaut sur les terminaux mobiles. Et elle pourrait proposer une solution permettant de les retirer. La fin du bloatware ?

Tim Cook, CEO d’Apple, s’est expliqué sur la question. Des propos rapportés par BuzzFeed : « Cette question est plus complexe qu’il n’y paraît. Il y a quelques applications qui sont liées à d’autres éléments de l’iPhone. Si elles devaient être retirées, cela pourrait causer des problèmes ailleurs sur le téléphone. Il existe toutefois des applications qui ne sont pas comme ça. Donc, au fil du temps, je pense que pour ces dernières, nous allons trouver un moyen vous permettant de les supprimer. »

Voilà une excellente nouvelle. Reste à savoir si cela permettra de libérer de l’espace disque sur les iPhone et iPad, dont les modèles d’entrée de gamme ne disposent que de 16 Go de mémoire flash.

Safari Mobile : le prochain chantier d’Apple ?

Avec cette décision, Apple veut continuer à s’afficher comme un acteur majeur du monde des OS mobiles. Rappelons qu’iOS est par ailleurs particulièrement bien pensé en matière de contrôle de l’accès aux données personnelles, en permettant de fixer individuellement les droits des applications. Il faudra attendre Android 6.0 pour que le sphère Google en propose autant (voir « Android 6.0 Marshmallow : les données personnelles enfin protégées ? »).

Reste que la firme de Cupertino n’est pas exemplaire dans tous les domaines. Sous prétexte de vouloir préserver les performances de ses terminaux mobiles, Apple force les éditeurs à utiliser son moteur de rendu HTML.

Safari fera partie de ces applications qui resteront au cœur d’iOS. Une position qui permet à Apple d’imposer sa stratégie à tout le web. « Safari – en raison d’iOS en particulier – donne à Apple un droit de veto sur les nouvelles technologies web, explique John Gruber. Apple ne peut pas interdire à Google d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à Chrome / Blink, mais la société peut empêcher ces technologies d’être largement disponibles auprès des développeurs web. Ce droit de veto implicite est ce qui a motivé le drame de cet été autour du thème « Safari est le nouvel IE ». »

Pour le moment, les instances de régulation n’ont pas encore réagi. Mais la menace est bien réelle pour le monde du web. En n’implémentant pas une nouvelle technologie dans Safari Mobile, Apple en fait un élément sur lequel les développeurs web ne peuvent pas compter, et qu’ils éviteront donc d’utiliser.

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