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Avec Azure Stack, Microsoft ouvre les vannes du Cloud hybride

Ce n’est pas encore le décollage officiel, mais plutôt les préparatifs. Microsoft vient d’annoncer le lancement de la préversion technique (Preview Technical) d’Azure Stack. Pour mémoire, cette solution a été présentée lors de la conférence Ignite en mai dernier avec pour objectif de donner aux opérateurs de datacenters la possibilité de créer des infrastructures IaaS ou PaaS similaires au Cloud public Azure. En un mot, Microsoft apporte sa brique au Cloud hybride.

Concrètement, Azure Stack est basé sur Windows Server qui intègre la virtualisation des serveurs, du SDN (Software Defined Network) et la déduplication des données. Le package comprend également Azure Ressource Manager capable de créer des modèles de déploiement d’infrastructure d’application. A noter que les environnements Linux ne sont pas oubliés grâce aux contributions apportées par Canonical en apportant Ubuntu à Azure Stack.

Une stratégie de Cloud hybride en pleine croissance

Microsoft a profité de ce lancement pour rappeler les configurations recommandées pour utiliser Azure Stack. Selon le tableau fournit par l’éditeur en décembre dernier, la configuration minimale devra être équipée d’un CPU double socket avec 12 cœurs (16 pour la version recommandée), au moins 96 Go de RAM (128 Go en mode recommandé). Sur l’OS, la solution privilégiée est Windows Server 2012 R2. En matière de stockage, Azure Stack supporte un éventail de bus, allant du SATA au SAS aussi bien en disque dur classique qu’en SSD.

Avec Azure Pack, Microsoft entend prendre le train du Cloud hybride. Des efforts qui se traduisent également par des partenariats comme avec HPE récemment. Le Cloud hybride est un modèle que les entreprises plébiscitent. En 2014, une étude d’Avanade montrait déjà que le Cloud hybride était la priorité de 72 % des entreprises françaises en 2015. Traditionnellement, les responsables informatiques venaient chercher de la ressource supplémentaire sur le Cloud public. Mais aujourd’hui, les choses ont changé et certains n’hésitent plus à placer des applications entières dans le IaaS. De plus en plus de constructeurs, d’éditeurs intègrent cette stratégie d’hybridation comme VMware, NetApp, EMC, Dell, etc.

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