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L’avenir des Google Glass s’obscurcit

Alors que la SNCF vient de faire la démonstration de son projet de Google Glass pour les contrôleurs – projet conçu avec SQLI -, les doutes sur l’avenir de la technologie de Google se renforcent. Nos confrères de Reuters dressent un tableau assez sombre de la technologie, toujours vendue auprès d’un public restreint au prix de 1 500 dollars.

Selon Reuters, 9 des 16 concepteurs d’applications qu’il a contactés ont arrêté les développements ou stoppé leurs projets sur les lunettes connectées, évoquant le manque d’intérêt des clients ou les limitations techniques de ces terminaux. Trois autres ont choisi de recentrer leurs travaux sur des développements pour l’entreprise, abandonnant leurs projets à destination du grand public.

« S’il y avait 200 millions de Google Glasses sur le marché, ce serait différent. Mais, en l’état, ce marché n’existe pas », explique Tom Frencel, le Pdg de Little Guy Games, qui a suspendu cette année le développement d’un jeu pour les lunettes de Google et étudie une alternative, notamment du côté de Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle récemment racheté par Facebook.

Gommer des défauts de jeunesse

Lors de Mobility for Business, un salon qui s’est tenu à Paris il y a quelques semaines, un développeur d’applications, Florian Laurence de Hardis, indiquait déjà à Silicon.fr que les Google Glasses présentaient quelques limitations dans le cadre de développement d’applications professionnelles. Et expliquait que de nouvelles générations de lunettes connectées, attendues d’ici à mi-2015, devraient peu à peu gommer ces défauts de jeunesse. Hardis a développé pour Celio un prototype dédié à la gestion des entrepôts (voir la vidéo ci-dessous).

Reuters note encore que des ingénieurs clefs dans le projet (dont Babak Parviz, le développeur en chef) ont quitté Google ces derniers mois. Et que le site Web du fonds d’investissement dédié, fondé par Google et deux stars du capital-risque dans la Silicon Valley (Kleiner Perkins Caufield & Byers et Andreessen Horowitz), a discrètement fermé ses portes.

Le responsable de l’activité chez Google assure toutefois que le groupe reste déterminé à procéder à un lancement grand public du produit. « Cela va prendre du temps et nous ne lancerons pas ce produit tant qu’il ne sera pas totalement prêt », précise-t-il toutefois. De facto, aucune date de commercialisation à grande échelle n’est donnée par le groupe californien.


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