Le Département d’Etat américain a choisi la technologie Axalto afin de se conformer aux nouvelles exigences sécuritaires édictées l’année dernière par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Ce passeport, qui d’après les prévisions sera en circulation à partir de 2006, est équipé d’une puce électronique sans contact de grande capacité, insérée dans sa couverture. Cela permet d’y renseigner des données biométriques et de bénéficier de fonctionnalités de sécurité accrues, en plus des informations qui sont déjà imprimées aujourd’hui sur les passeports. Axalto affirme que son matériel fonctionnera pendant les dix années de validité d’un passeport. Déjà en septembre 2004, le fabricant de cartes à puces avait annoncé une nouvelle commande de 800.000 cartes d’identification pour le ministère américain de la Défense, ce qui portait à plus de 5,7 millions le total de cartes livrées par le groupe à ce client. Or derrière ces bonnes nouvelles, la question de l’avenir d’Axalto reste posée. En effet, depuis le 17 septembre 2004 dernier, son ancien propriétaire, le groupe Schlumberger, s’est séparé des 12,5% de parts qu’il détenait encore; le fabricant de cartes à puce n’a plus d’actionnaire de référence. Ce secteur, où l’industrie française fait figure de pionnier, tend à devenir de plus en plus stratégique compte tenu de l’importance accrue que revêt la sécurité. Dans ce contexte, il ne serait pas surprenant d’apprendre qu’une entreprise américaine puisse être tentée de prendre le contrôle d’Axalto.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.