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Et le secrétariat d’État du Numérique revient à… Axelle Lemaire

Resserré le gouvernement de Manuel Valls ? Après 16 ministres la semaine dernière, 14 secrétaires d’État ont été nommés ce mercredi 9 avril, au lendemain de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Axelle Lemaire, 39 ans, gagne le titre de secrétaire d’État chargée du Numérique. Elle est la quatrième personnalité à occuper ce poste, après Fleur Pellerindésormais chargée du Commerce extérieur, du Tourisme et des Français de l’étranger –, Éric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet (gouvernements Fillon).

D’autres noms avaient été cités ces derniers jours, dont ceux de la députée PS des Côtes d’Armor Corinne Erhel, du président du Conseil national du numérique Benoit Thieulin et de l’entrepreneur en série Gilles Babinet. L’expérience d’Axelle Lemaire à l’international et sa connaissance des sujets – elle est co-auteur d’un rapport sur la stratégie numérique de l’Union européenne paru en 2013 – ont joué en sa faveur.

Le choix de l’international et du droit

Jusqu’ici députée de la troisième circonscription des Français établis hors de France (Europe du Nord), secrétaire de la commission des lois et membre de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, Axelle Lemaire a également été juriste internationale et a travaillé plusieurs années à la Chambre des Communes comme collaboratrice parlementaire.

Elle est née au Canada, a étudié à Sciences Po Paris et obtenu un master en droit du King’s College de Londres. Elle a vécu dans la capitale britannique pendant plus de 10 ans… Cela peut servir pour faire lien entre la Tech City et Paris.

Au secrétariat d’État du Numérique, Axelle Lemaire devra s’entendre avec son ministre de tutelle, Arnaud Montebourg, récemment promu ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique. Il lui faudra également séduire les acteurs de la filière qui, dans leur majorité, ont salué le bilan numérique de Fleur Pellerin, la « VRP de la French Tech ». Parmi les dossiers chauds : la fiscalité numérique, la protection des données et la gouvernance mondiale d’Internet. Le très haut débit et la régulation des télécoms sont également d’épineux dossiers.

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