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Barack Obama appelé à laisser tomber son Blackberry

Barack Obama risque d’avoir à se séparer de son fameux téléphone Blackberry qu’il avait réussi à conserver (dans une version ultra sécurisée) lors de son investiture à la présidence américaine en 2009. Mais l’équipe technologique et l’agence des communications (une unité de l’Armée) de la Maison Blanche testeraient de concert des modèles de smartphones sous Android de marques Samsung et LG, rapporte le Wall Street Journal.

Pourtant, les technologies Blackberry ont été retenues pendant la dernière décennie pour sécuriser les communications du gouvernement américain. Notamment grâce au réseau propriétaire et sécurisé de bout-en-bout du constructeur canadien. Et la nouvelle plate-forme Blackberry 10 de l’entreprise de Waterloo avait obtenu, il y a moins d’un an, la certification ATO de la Défense américaine.

Les alternatives à Blackberry se multiplient

Si Samsung ou LG pourraient gagner les faveurs de la Maison Blanche, les iPhone d’Apple resteraient pour leur part hors de course. Ils ne figurent en tout cas pas dans la liste des terminaux en cours de test par les agences technologiques du gouvernement US. Un paradoxe alors qu’Apple est une entreprise encore plus américaine que Blackberry. « Pour des raisons de sécurité, je ne suis pas autorisé à disposer d’un iPhone », déclarait Barack Obama fin d’année 2013. Peut-être le risque que Blackberry se fasse racheter par le chinois Lenovo a-t-il accéléré le besoin de transition vers un autre constructeur ? D’autant que, si la vente de l’entreprise a finalement échoué, Blackberry n’en confie pas moins aujourd’hui la production de ses smartphones au taïwanais Foxconn (Lire Résultats : BlackBerry, la défaite de Waterloo).

Dans tous les cas, et si l’information se confirme, la perte du marché de la Maison Blanche est un coup dur pour Blackberry. Certes plus symbolique qu’économique (l’entreprise de Waterloo a quasiment disparu du marché américain aujourd’hui). Mais il n’en montre pas moins aux entreprises du monde entier que Blackberry a perdu son statut de principal fournisseur de plates-formes mobiles ultra sécurisées. D’ailleurs, entre le Hoox de Bull, le Black Phone de Boeing, le smartphone anti-NSA de Blackphone ou encore les technologies de chiffrement poussé comme celles du français Ercom, les solutions ne manquent plus aujourd’hui pour sécuriser les communications en mobilité.


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