La base de données mondiale de smartphones volés prend forme

L’internationalisation de la base de données de smartphones volés lancée l’an dernier aux États-Unis est désormais effective, a annoncé en fin de semaine dernière la CTIA, regroupement d’industriels du sans fil installé à Washington DC.

« La base de données multi-opérateurs pour les smartphones 4G/LTE a été déployée avant l’échéance fixée au 30 novembre », a déclaré Steve Largent, président de l’association CTIA. Avant d’ajouter : « de plus en plus de pays et d’opérateurs dans le monde contribuent à des bases de données 3G et 4G/LTE. Les délinquants auront moins de marge de manœuvre, davantage de téléphones volés qui se trouvent sur ​​une liste noire ne pourront pas être réactivés ».

Pour bloquer l’utilisation de terminaux mobiles intelligents dans le pays où le vol a été déclaré et renforcer la coopération internationale, cette plateforme pourrait être intégrée à la base de données mondiale des téléphones mobiles volés.

La Place Beauvau dispose d’un accès à la base mondiale

Financée et maintenue par la GSMA, association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile, cette base répertorie les numéros d’identification unique (IMEI) des téléphones et autres terminaux mobiles déclarés volés (clés 3 ou 4G, tablettes, PC portables dotés d’une carte SIM…).

En France, le ministère de l’intérieur a annoncé le 25 novembre 2013 que la police, la gendarmerie nationale et la douane disposent maintenant d’un accès à cette base de données mondiale de téléphones volés « pour lutter plus efficacement contre le vol et le recel sur le territoire ainsi qu’aux frontières ».

Au niveau national, malgré l’augmentation du parc des terminaux mobiles (70,46 millions en 2012, d’après l’Arcep), le nombre d’appareils déclarés volés a baissé d’environ 2% sur les 10 premiers mois de l’année 2013 par rapport à la même période l’an dernier.

crédit photo © lucadp – shutterstock

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