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Bourse : le chômage américain déprime l'Europe mais pas Wall Street

Avec plus de 530.000 suppressions d’emplois le mois dernier aux Etats-Unis (contre 325.000 attendus), le taux de chômage remonte à son plus haut niveau depuis plus de 15 ans, à 6,7%. Une statistique qui démontre une fois encore l’entrée en récession de l’économie américaine et qui a terrorisé les marchés européens.

Ce vendredi, le CAC40 a encore lâché 5,48% à 2.988,01 points. Sur la semaine, l’indice vedette parisien dévisse de 8,42% et la perte depuis le début de l’année atteint 46,78%.

La place française a aussi été plombée par la chute de poids lourds comme Total ou EDF. Le marché voit en effet d’un mauvais oeil les propos du gouvernement sur les prix de l’électricité et l’annonce par Nicolas Sarkozy de la participation d’EDF dans le plan de relance. Seul Essilor, valeur défensive, a connu une hausse au sein de l’indice.

Ni la baisse historique des taux de la Banque centrale européenne de 0,75 point, à 2,5 %, ni même le plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy ne sont parvenus cette semaine à enrayer la chute des marchés d’actions.

Londres a reculé de 2,74%, Francfort de 4,0% et l’Eurostoxx 50 de 4,92%.

Paradoxalement, ces mauvaises nouvelles sur le front de l’emploi n’ont pas fait paniquer Wall Street qui avait déjà anticipé cette mauvaise nouvelle. Ce vendredi, le Dow Jones gagne 3,09% à 8.635,42 points. Sur la semaine, le repli et limité à 2,19%. Le Nasdaq s’envole de 4,41% à 1.509,31 points. Le bilan hebdomadaire est négatif de 1,71% malgré la chute de plus de 8% lundi dernier.

Du côté des valeurs, le secteur financier a été à la fête. A l’image de l’assureur Hartford Financial qui s’est envolé de 102,36% à 14,59 dollars.

Sur le secteur automobile, General Motors perd 0,73% à 4,08 dollars et Ford gagne 1,13% à 2,69 dollars. Les deux constructeurs automobiles américains ont à nouveau été auditionnés ce vendredi par le Congrès américain dans le but d’obtenir une aide de 34 milliards de dollars pour faire face à leurs difficultés financières. Jeudi soir, les « Big Three » de Detroit ont reconnu avoir commis des erreurs, sans pour autant parvenir à convaincre les parlementaires.

Dans les technologiques, Motorola progresse de 0,93% à 4,36 dollars. L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé deux crans la note de crédit à long terme de l’équipementier en télécom. Le groupe américain se retrouve ainsi classé par les valeurs spéculatives, en raison des difficultés récurrentes de sa branche de téléphonie mobile.

Sur le front de l’or noir, le baril de pétrole est tombé vendredi sous les 43 dollars à New York. En juillet dernier, il tutoyait les 150 dollars.

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