L’opérateur télécoms britannique
Vodafone a publié des résultats trimestriels en ligne avec les attentes, mais il a confirmé des prévisions décevantes pour l’exercice en cours, sinscrivant dans le bas de sa fourchette initiale. Et il s’est dit pessimiste pour sa croissance en 2006. Le titre Vodafone a dévissé à la Bourse de Londres pour plonger de -10,86%, sa plus forte baisse depuis 8 ans. Même au pire de l’implosion de la bulle spéculative, le titre n’avait pas subi un tel désengagement des investisseurs. Les valeurs télécoms européennes ont suivi le mouvement. A commencer par France Télécom, qui a reculé de -2,99%, et Vivendi Universal -2,06%. Mais également l’allemand Deutsche Telekom, l’italien Telecom Italia , l’espagnol Telefonica ou le britannique BT Group, qui tous sont en repli. La Bourse de Paris a suivi le mouvement et, malgré sa résistance, a terminé à la baisse. Le CAC40 a reculé de -0,12% à 4.543,15 points. La Bourse de New York est en repli sur son actualité macro économique. Le Dow Jones recule de -0,10% à 10.686,44 points, et le Nasdaq de -0,65% à 2.186,74 points. Wall Street a vibré au rythme des nombreuses publications d’indices économiques. L’indice des prix à la production est en hausse de 0,7% en octobre, il était attendu stable. Les ventes au détail ont reculé de -0,1%, les analystes envisageaient une chute plus brutale. Enfin, l’indice Empire State des activités manufacturières de la région de New York en novembre s’inscrit en forte hausse, de 12,1 à 22,8. Mais les marchés américains ont surtout retenu que le président de la Réserve fédérale de Chicago, Michael Moskow, a déclaré que le cycle de hausse des taux d’intérêts devrait se poursuivre et être plus agressif afin de contenir les pressions inflationnistes. Subissant la hausse inattendue des prix à la production en octobre aux Etats-Unis, cumulée avec les déclarations de la Fed qui laissent planer une prochaine nouvelle hausse des taux directeurs, le dollar s’est légèrement contracté, à 1,1720 dollar pour 1 euro. Le pétrole est reparti à la hausse en cours de séance, à la veille de la publication des stocks américains, et surtout avec la reprise des cours de l’essence au Nymex. Mais après être momentanément passé au dessus des 58 dollars, le baril de brut léger a terminé à la baisse, à 56,98 dollars. Suivant les ‘telcos‘, les ‘technos‘ se sont inscrites à la baisse. Sopra -3,28%, GFI Informatique -1,89%, Atos Origin -1,83%, Steria -1,45%, Gemplus -1,41%, Thomson -1,31%, Dassault Systèmes -1,20%, UbiSoft -0,56%. A l’inverse, Altran gagne 2,79%, Iliad (Free) 2,53%, Business Objects 0,79%, Alten 0,69%, Soitec 0,65%, Sony 0,63%, STMicroelectronics 0,40%. Parmi les télécoms, Alcatel crée la surprise. Le titre bondit de 3,98% après l’annonce de son plus gros contrat, 2,18 milliards d’euros, un record signé en Australie. A Wall Street, Amazon.com va faire son entrée dans l’indice S&P 500, dès lundi prochain. Il y remplacera AT&T, racheté par SBC Communication. C’est une consécration pour le titre, qui en profite pour bondir de 4,51%.
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