Malgré quelques nouvelles rassurantes, le CAC 40 a finalement cédé 1,19% ce vendredi pour retomber à 2.973,92 points. Néanmoins, les rebonds observés pendant la semaine, portés par les bancaires permet à l’indice vedette parisien de boucler le mois de janvier sur une progression hebdomadaire de 4,38%. Reste que ce rebond est bien relatif puisque le CAC affiche un recul de 7,58% depuis le 1er janvier, après quatre mois consécutif de baisse.
La bourse de Paris a profité de deux phénomènes cette semaine. Les résultats publiés par les entreprises ont été moins mauvais que prévu. Surtout, les bancaires ont été (pour une fois) à la fête, BNP Paribas s’est envolé de 40,36% cette semaine, la meilleure performance hebdomadaire du CAC 40. Sur 5 séances, l’action Crédit Agricole a gagné 25,86%, Société générale 20,92%.
Mais la rumeur autour d’un retard pour la création d’une « bad bank » (fond de reprise des actifs pourris) par le gouvernement américain a fait replongé tout ce petit monde vendredi : Dexia (-7,18% à 2,455), Axa (-7,46% à 12,215) et Crédit Agricole (-3,82% à 9,540).
Schneider Electric a surpris les analystes en indiquant avoir dépassé ses objectifs financiers. Il a aussi engagé un plan de réduction de coûts pour faire face à la crise. Le titre prend +19,29%.
A contrario, les valeurs défensives ont subi des prises de bénéfices, à l’image de France Telecom (-8,06%) ou de Sanofi-Aventis (-7,09%).
Ce vendredi, les marchés ont également été pénalisés par la publication de nouvelles statistiques américaines inquiétantes. Le PIB américain s’est contracté de 3,8% au quatrième trimestre. C’est mieux que les attentes (-5,5%), mais ce recul est tout de même le plus élevé observé depuis 1982. Du côté de l’emploi, les inscriptions au chômage outre-Atlantique continuent d’être au plus haut. Le secteur de l’immobilier ne va pas mieux : les ventes de logements neufs se sont effondrées en fin d’année.
En outre, un certain nombre d’entreprises a continué à publier en dessous des attentes des analystes financiers. Enfin, les valeurs bancaires ont plongé lorsqu’on a appris le possible retard pour la création du fond de reprise des actifs pourris par le gouvernement américain. A Wall Street, le DowJones perd 1,82% à 8.000,86 points. Le Nasdaq de son côté lâche 2,08% à 1.476,42 points.
Amazon bondit de 17,64% à 58,82 dollars. Le premier groupe mondial de commerce en ligne a fait mieux que résister à la morosité économique et au ralentissement de la consommation avec un bénéfice net en hausse de 8,7% lors des trois derniers mois de 2008, à 225 millions de dollars.
Procter & Gamble recule de 6,39% à 54,50 dollars. Le numéro un mondial des produits de grande consommation a abaissé ses prévisions de résultats, mettant en avant la conjoncture économique.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.