Comme chez Vivendi Universal, l’activité mobile est pour Bouygues un fort levier de croissance -et de « cash flow »- voire le plus important. Logique donc que le groupe de construction souhaite accélérer sa montée dans le capital de Bouygues Telecom.
L’entreprise dirigée par Martin Bouygues a donc annoncé qu’elle porterait sa part à 83% dans Bouygues Telecom d’ici à la fin de l’année. Cette montée en puissance sera possible grâce au rachat des actions détenues par la société allemande de services collectifs E.ON représentant 10,1% du capital de Bouygues Telecom. Cette opération sera réalisable sous réserve de l’exercice des droits de préemption des autres actionnaires de Bouygues Telecom. Le montant à payer pour la totalité des actions sous option s’élève à 610 millions d’euros, précise Bouygues dans un communiqué. Incidence positive Dans le même temps, Bouygues reprendra les prêts subordonnés détenus par E.ON qui s’élèveront fin 2003 à 82 millions d’euros. Pour le groupe, cette opération aura une incidence positive sur le bénéfice net consolidé (part du groupe), « la quote-part de bénéfice acquise étant supérieure au montant des frais financiers correspondants, précise le communiqué. Téléphonie: revenus en hausse de 13%
La filiale mobile de Bouygues continue à générer de confortables revenus affichant des taux de croissance supérieurs à l’activité construction par exemple. Sur les neuf premiers mois de l’année, Bouygues Telecom a réalisé un chiffre d’affaires en progression de 13,3% par rapport à la période équivalente de 2002 pour s’établir à 2,452 milliards d’euros.
Dans un communiqué, le troisième opérateur de téléphonie mobile en France précise que les ventes du segment forfait ont progressé de 14,5% à 1,752 milliard d’euros tandis que celles du segment prépayé sont stables à 345 millions d’euros.
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