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CAWorld 08 – « CA réalise l'essentiel de sa croissance sur le PPM ! »

Vous êtes directeur technique de CA France : ne craignez-vous pas que vos accords avec VMware vous éloignent des autres acteurs de la virtualisation ?VMware est leader mondial de la virtualisation. Il détient 85 % de part de marché, selon le Gartner, qui considère que des solutions alternatives arrivent, mais lentement. L’accord portant sur notre solution Data Center Automation avec VMware devient donc incontournable et illustre notre pragmatisme.

L’approche technologique de CA en tant qu’éditeur indépendant pourrait s’exprimer ainsi : « Je ne mets pas de côté un éditeur ou un constructeur, mais je les considère en fonction de leur poids sur le marché ou de leur présence chez nos clients. » Or, VMware y occupe une place prépondérante. CA décide d’étendre sa plate-forme d’administration à la fonction de virtualisation sur Intel, manifestement occupée par VMware aujourd’hui.

Il ne s’agit pas uniquement d’élargir le provisioning de serveurs physiques aux serveurs virtuels, mais aussi d’administrer l’automatisation d’allocation dynamique en fonction des SLA, entre autres.

Comme on peut le voir avec CA Data Center Automation, nous banalisons les systèmes d’exploitation. Pour illustrer mon propos : il s’agit de fournir de « l’énergie informatique » quels que soient les serveurs, l’OS ou l’environnement (Unix, Linux, Wintel, blades, mainframe..). Et aujourd’hui, la virtualisation vient compléter ces environnements.

Aujourd’hui, CA France a-t-il réellement une existence en dehors des ‘mainframes’ ?

Les ‘mainframes’ ne représentes que 20 % de mon activité de directeur technique. D’ailleurs, depuis 5 ans, les plus gros projets de nos clients français n’étaient pas des projets ‘mainframes’. Certains d’entre eux avaient des liens avec les ‘mainframes’ (bases de données, etc.), mais pour la plupart ce n’était pas le cas. On y retrouve des projets de type applications Web ou applications distribuées pour des opérateurs de télécommunication ou de services en ligne, par exemple.

Bien sûr, une partie de nos clients a toujours des besoins sur ‘mainframe’, du monitoring à la base de données, en passant par la sécurité ou l’automatisation. Et fidèles à notre devoir d’accompagnement de ces clients, nous maintenons d’étroites relations avec les équipes ‘mainframe’ d’IBM. Néanmoins, nous réalisons aujourd’hui l’essentiel de notre croissance sur le PPM (Project & Portfolio Management) informatique ou non, avec des liens applicatifs (SAP, Wily, etc.)…

Toutefois, le mainframe fait partie de notre patrimoine, et explique notre présence sur le marché. Cependant, nos clients doivent gérer des parcs hétérogènes, où d’autres plates-formes peuvent échanger avec les ‘mainframes’. Et le tout sous le contrôle de nos solutions.

Pourquoi renier ce que nous faisons bien sur le mainframe ? Car sur cet environnement repose une grande partie de notre responsabilité envers nos clients, de notre présence sur le marché, et de notre savoir-faire technologique. Et notez que depuis 2002, CA a essentiellement réalisé des acquisitions technologiques (et pas pour le portes-feuilles de clients) et sans lien direct avec les ‘mainframes’.

Les informaticiens seniors et le savoir-faire ‘mainframe’ prennent leur retraite. Comment avez-vous anticipé cette pénurie ?

Chez CA, cette préoccupation et cette prise de conscience remontent déjà à plusieurs années. C’est pourquoi, dès 2003, nous avons ouvert un centre de compétences ‘mainframe’ à Prague. Ce choix du ‘near shore’ nous a semblé le plus pertinent et le plus efficace. Outre nos développements internes, ce centre de compétences entretient des liens étroits avec les universités locales, et assure un support expert (de niveau 2).

Actuellement, nous disposons de suffisamment de compétences chez CA France. Toutefois, si demain nous avions des besoins supplémentaires pour nous ou nos clients, nous pourrions immédiatement bénéficier du renfort de notre centre de Prague, qui abrite un personnel très qualifié et multilingue.

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