Attiré par le potentiel des marchés de l’Est, France Télécom lorgnait sérieusement sur Cesky Telecom, opérateur public tchèque en voie de privatisation. L’opérateur avait pour cela apporté tout son soutien à un consortium d’investisseurs financiers composé de Blackstone, CVC Capital Partners et Providence Equity Partners (voir notre article). Trois autres candidats étaient en lice pour cette reprise.
Mais visiblement, l’opérateur historique français a été trop gourmand ou trop maladroit. En tout cas la commission tchèque de privatisation a indiqué n’avoir même pas ouverte l’envoloppe contenant son offre. « La raison en est que les conditions posées par le candidat étaient désavantageuses, inacceptables et auraient pu finalement nuire à la finalisation de la transaction », a affirmé Petra Krainova, porte-parole de la commission. De quoi écorner l’image du Français qui n’aura même pas pu combattre pour emporter le morceau. Convoité par trois autres candidtats, Cesky Telecom devrait finalement tomber dans l’escarcelle de Telefonica, opérateur historique espagnol. C’est en tout cas la recommdation de la commission. Telefonica a été le mieux disant de l’appel d’offres avec 82,623 milliards de couronnes tchèques soit 2,74 milliards d’euros. Swisscom a proposé 2,63 milliards d’euros tandis que Belgacom a été distancé avec seulement 2,24 milliards. Mais le grand vainqueur de cette privatisation reste l’Etat tchèque. Le prix proposé est largement supérieur aux prévisions des analystes, qui pensaient, avant le début de l’appel d’offres, que le gouvernement pourrait retirer environ 2 milliards d’euros.
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