Cisco lance un outil de conférences virtuelles

Les grandes compagnies, comme HP, s’intéressent à la téléconférence et promettent de placer les utilisateurs de leurs systèmes dans des expériences beaucoup plus immersives pour certains, intimes pour d’autres comme Cisco.

Le géant des réseaux Internet vient ainsi de dévoiler son offre sur ce marché de niche, estimé à 300 millions de dollars en 2008 selon Gartner, qui a pris son ampleur avec l’arrivée des écrans plats de haute définition.

Mais Cisco fait le pari que ces technologies – qui attirent de plus en plus les entreprises par les perspectives de réunions en temps réel et de réduction drastique des coûts de déplacement ? représenteront dans les années à venir un potentiel de l’ordre du milliard de dollars.

C?ur de son offre, le projet d’une pièce réunissant jusqu’à 12 personnes autour d’un bureau virtuel, avec trois écrans plasma haute définition de 65 pouces, trois caméras très haute définition, la table et les éclairages, pour 299.000 dollars.

De l’autre côté, ces personnes se réuniront physiquement dans une salle avec un écran, une caméra, table et éclairage, fournis pour 79.000 dollars, et pouvant accueillir jusqu’à quatre personnes.

Ces installations prendront place sur les équipements réseau de l’entreprise. Mais celle-ci ou ses filiales et correspondants qui seront équipés, devront disposer d’une liaison robuste, avec une bande passante minimale de 10 Mbits/s.

« Cela a été un rêve inaccessible depuis des années« , affirme Marthin De Beer, vice-président du Emerging Markets Technology Group de Ciso. « Avec toutes les technologies du passé, les gens n’ont jamais trouvé le confort suffisant pour l’utiliser dans le monde du travail, suffisamment en tout cas pour l’adopter ou signer un contrat. »

Certes, les technologies permettent d’envisager aujourd’hui d’accéder à des solutions intéressantes, immersives et fiables. Mais leurs prix les réservent encore à un nombre très limité d’entreprises, quelques rares grands comptes dont les patrons sauront dépasser l’appréhension de passer à la télé pour des réunions de travail, même en circuit fermé?