Citrix restera-t-il un partenaire aussi stratégique pour Microsoft maintenant que Windows Virtual Desktop (WVD) est sur les rails ? La question s’était posée voilà près de deux ans, à la présentation de ce service de virtualisation de bureaux et d’applications.
Citrix y avait répondu en annonçant renforcer ses relations avec Microsoft. Entre autres, à travers l’adhésion à son programme CSP (fournisseur de solutions cloud). Cette initiative devait notamment favoriser la commercialisation d’une offre DaaS basée sur WVD et hébergée sur Azure.
Microsoft y avait fait écho en expliquant autoriser Citrix à vendre WVD* à compter du lancement de la préversion (finalement intervenu en février 2019). Et à l’intégrer, en outre, à son produit Virtual Apps and Desktops Service (ex-XenApp et XenDesktop).
En contrepartie, la firme de Fort Lauderdale s’engageait à faire d’Azure « une plate-forme cloud privilégiée ».
La voilà qui reformule cet engagement en amont de la conférence Inspire (21-22 juillet), que Microsoft organise à l’intention de ses partenaires. Cette fois-ci, la communication s’axe plus sensiblement sur la migration des environnements Citrix vers Azure. Et sur les « offres communes » qu’il convient d’attendre dans ce cadre. Elles impliqueront, outre les produits sus-évoqués, la brique SD-WAN de Citrix.
Citrix Workspace (composante de Virtual Apps and Desktops ; voir ci-dessous) devient, en parallèle, « une solution privilégiée » pour Microsoft sur le segment de la digital workplace. On aura noté qu’elle est déjà disponible sur Azure – comme sur AWS et GCP.
* WVD est accessible au sein des licences Microsoft 365 E3, E5 et Business Premium. Il a la particularité de proposer du support jusqu’en 2023 pour Windows 7 et de prendre en charge le multisession sur Windows 10 Entreprise.
Photo d’illustration © WDnet Digital Creation Studio
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.