Le service de cloud computing public Amazon EC2 est d’une extrême souplesse. Ainsi, les clients de la firme peuvent faire fonctionner les machines virtuelles sous un grand nombre d’OS, allant de Windows, en passant par Linux ou d’autres systèmes plus exotiques.
Dans le monde Linux, la quasi-totalité des distributions communautaires et commerciales est aujourd’hui accessible sous la forme d’une AMI (Amazon Machine Image). Toutefois, la plus standard d’entre toutes ces offres, celle proposée par Amazon lui-même, commençait à sérieusement manquer de modernité.
Ce défaut est aujourd’hui résolu : la firme vient en effet de proposer la version 2011.02 de son AMI Linux. Au menu, le passage au noyau Linux 2.6.35.11 et du GCC 4.1 vers le GCC 4.4. Le système de fichiers par défaut sera dorénavant l’ext4 et non plus l’ext3. upstart prendra en charge la procédure de démarrage du système, en lieu et place de sysvinit. Enfin, le serveur pourra basculer automatiquement sur un autre en cas de problème.
Une cure de jouvence plus que bienvenue, qui permettra aux nombreux utilisateurs de cette solution de profiter de meilleures performances, d’une meilleure résistance aux pannes et d’un temps de démarrage plus court. L’Amazon Linux AMI est accessible en moutures 32 bits et 64 bits adaptées aux instances classiques d’EC2 comme à celles réservées au monde du calcul (HPC). Plus de détails sur cette version se trouvent ici.
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