C’est l’heure des grandes alliances stratégiques pour IBM dans le Cloud. Après avoir signé un accord mondial avec SAP, Big Blue se rapproche de Microsoft. Les termes du partenariat entre les n°1 et 3 du logiciel dans le monde sont assez simples : chacun s’engage à proposer ses solutions pour entreprises sur le Cloud de l’autre. C’est ainsi que les middleware d’IBM (le serveur d’application Websphere, la messagerie inter-applicative MQ, la base de données DB2…) seront proposés sur des instances Azure, pour des environnements de tests ou de développement notamment. Les deux géants prévoient également de porter Pure Application Service, l’extension Cloud des systèmes du même nom d’IBM, sur Azure. Ces services ont été annoncés en bêta sur SoftLayer, le Cloud public d’IBM, en début d’année.
En retour, IBM va intégrer des runtimes et des outils de développement .Net dans son Paas Bluemix. Les premiers résultats de ce développement commun sont attendus « dans un futur proche ». Signalons également que SoftLayer supporte déjà de nombreuses technologies Microsoft, dont Windows Server, Hyper-V, SQL Server ou le Windows Firewall.
Reste à savoir quand ces différentes annonces seront effectives. Dans la presse américaine, les deux groupes indiquent qu’ils ont mis à jour leurs politiques de licensing pour permettre à une entreprise de réutiliser ses droits dans Azure ou sur SoftLayer. Le Cloud de Microsoft doit également prochainement s’enrichir d’instances prêtes à l’emploi intégrant des applications IBM, permettant d’accéder à un mode de facturation à l’usage.
Ces derniers mois, Microsoft a multiplié les accords de partenariat avec de grands éditeurs, afin de certifier leurs applications sur Azure : citons notamment SAP en mai dernier et Oracle en juin dernier.
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