L’heure est au plan d’action, aux investissements pour préparer les revenus de demain. Pendant que HP s’occupe de sa scission et repart à la chasse aux acquisitions pour renforcer son entité entreprise, c’est au tour d’IBM de passer par la case prospective avec aux commandes, Viriginia Rometty. La CEO d’IBM a délivré plusieurs messages à l’occasion d’une conférence avec les investisseurs.
Le premier est que la société est en phase de transition, en reconnaissant que certaines activités sont en perte de vitesse et d’autres sont en phase émergente. Les résultats financiers parlent d’eux-mêmes. En 2011, Big Blue générait plus de 106 milliards de dollars de chiffre d’affaires contre 92,8 milliards en 2014. IBM a déjà pris plusieurs initiatives comme la revente des activités serveurs x86 à Lenovo ou celle de l’activité semi-conducteur à GlobalFoundries. Ginny Rometti veut donc donner « plus de visibilité pour le futur d’IBM ».
Et cet avenir repose sur 5 piliers de croissance selon la dirigeante, « le Cloud, les services mobiles, l’analytique et l’informatique cognitif et enfin la sécurité ». Pour se donner les moyens de ses ambitions, elle a annoncé un plan d’investissement de 4 milliards de dollars hors acquisitions dans ces différents domaines. Elle n’a par contre pas donné de détails sur la ventilation de cet investissement en fonction des activités.
Elle a également souligné le renforcement et le développement de partenariat comme celui réalisé avec Apple dans le cadre du programme MobileFirst ou l’accord passé avec Softbank pour apporter Watson au Japon. La finalité de l’ensemble de ces actions est bien d’augmenter les revenus d’IBM. La dirigeante espère atteindre avec ces 5 piliers un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars en 2018 (44% des revenus globaux). Aujourd’hui, Cloud, mobilité, Big Data et sécurité représentent 27% des revenus globaux à 25 milliards de dollars.
Virginia Rometty n’est par contre par revenu sur le plan de réduction d’effectifs. En janvier dernier, un bloggeur de Forbes avait évoqué une coupe claire touchant 26% des effectifs, soit plus de 100 000 personnes. Malgré des démentis sur le nombre de suppressions de postes, il semble que les licenciements ont bel et bien débuté aux Etats-Unis et au Canada.
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