TBR (Technology Business Research) a publié une note d’analyse centrée sur quatre acteurs du Cloud mondial, tous américains : Amazon Web Services (AWS), Microsoft, Oracle et Salesforce. La note n’inclut ni IBM, ni Google. La société d’études ne conteste pas le leadership d’AWS dans le Cloud public et le IaaS (infrastructure as a service). Mais son analyste Allan Krans observe que le marché est bien plus étendu. Lorsque l’on ajoute au Cloud public d’infrastructure, le SaaS, le Cloud privé et les services professionnels associés, c’est bien Microsoft qui l’emporte.
Jusqu’en 2014, c’est Saleforce, pure player du Cloud et spécialiste de la relation client, qui dominait le marché. Mais Microsoft et AWS le devancent, en termes de revenus issus de l’activité Cloud, depuis 2015. La tendance se vérifie en 2016, et Redmond s’active sur tous les segments.
Avec Azure, Microsoft concurrence directement AWS sur le terrain du IaaS et du PaaS. L’éditeur de Redmond profite aussi du succès du SaaS et des migrations vers Office 365, sa suite bureautique et collaborative en ligne. Cette dernière contribue à hauteur de 8 milliards de dollars aux revenus Cloud que devraient générer Microsoft en 2016 (soit plus de 60 % du chiffre d’affaires Cloud de l’éditeur). Et Dynamics 365, l’offre ERP et CRM en ligne de la société, monte en puissance.
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