La SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse à New York) et le ministère américain de la Justice ont interrogé mi-avril la direction du groupe HP (Hewlett Packard) pour une possible affaire de corruption ayant touché l’administration russe vraisemblablement en 2004.
Une enquête a déjà été lancée par les autorités russes et allemandes.
Le ministère américain de la Justice est en train de vérifier s’il y a eu violation des règles établies par le Foreign Corrupt Practices Act.
Un porte-parole de HP a reconnu qu’il y a bien eu des discussions ce jeudi 15 avril avec la SEC concernant une enquête menée à partir de l’Allemagne, et que le groupe « coopère totalement avec les autorités américaines et allemandes sur ce dossier » – rapporte le Wall Street Journal de ce 18 mars.
L’affaire concerne des opérations commerciales intervenues en Russie et dans l’ancienne Union Soviétique. Deux ex-dirigeants de HP et un troisième encore en poste sont concernés par ces investigations.
Ils auraient payés ou fait payer, entre 2004 et 2006, des pots-de-vin à hauteur de 8 millions d’euros, via un réseau complexe, afin d’emporter un marché public estimé à 35 millions d’euros. Leur interpellation remonte à décembre 2009.
Le réseau pour le paiement de ces commissions occultes serait complexe avec des ramifications partant du Wyoming à la Nouvelle Zélande jusque chez un revendeur informatique à Moscou, en passant par des banques de Lettonie, de Lituanie, d’Autriche, de Suisse, et de Bélise…
Le versement d’argent aurait payé de fausses factures émises par des sociétés factices liées à un fournisseur informatique moscovite. Et les montants auraient été versés à des membres de l’administration russe.
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