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Daniel Queva, Microsoft Project : ‘Nous n’avons plus de concurrence’

« Avec 20 millions de licences sans qu’il ait été nécessaire de batailler sur le prix, le business de Project est très profitable. Il y a un besoin réel du sur le marché , le métier s’élargit vers le PPM avec de plus en plus de connexions avec le PLM.« , explique Daniel L. Queva.

PPM : Project Portfolio Management, la gestion des portefeuilles de projets pour laquelle Microsoft propose une solution serveur sur la base de sa plate-forme SharePoint. PLM : Product Lifecycle Management, gestion du cycle de vie des produits.

« Beaucoup de solutions de PLM s’appuient sur la bureautique Office, mais il leur manque un outil de gestion de projets du le desktop, d’où le succès de Project. SAP par exemple veut vendre de la gestion de portefeuille, d’où l’intégration de la gestion de projet et de la gestion de portefeuille avec les ERP.« , ajoute le product manager.

Project va-t-il évoluer vers le PLM ?

« C’est l’objet de beaucoup de discussions chez nous, mais aussi avec des acteurs comme Dassault Systèmes, PTC ou UGS avec lesquels notre approche est plutôt celle d’une solution complémentaire. »

« Nous avons évolué vers le PLM. La phase d »idéaction’ par exemple n’est pas occupée par nos concurrents et justifie pleinement de l’adoption de Project Portofolio Management. Mais aller plus loin n’entre pas dans notre politique de partenariat. »

« La refonte de l’architecture de Project 2007 a créé une plus grande ouverture vers le partenariat. Microsoft aiguise sa stratégie horizontale de plate-forme et nos partenaires occupent une approche plus verticale vers l’industrie. »

« Une chose est sûre, il n’y a pas de focus PLM pour la prochaine version de Project, ainsi que sur Excel. »

Comment percevez-vous l’évolution du marché de Project et de la gestion de projet en France ?

Bertrand Pichot, Product Manager de Visio, Project et EPM chez Microsoft France, pend la parole : « La France suit le marché américain avec quelques années de retard, et une maturité beaucoup plus faible. »

Une vision souvent rabattue du marché français qui correspond cependant à une réalité, mais que Daniel Queva souhaite modérer : « Nous sommes en phase de convergence de l’EPM et de la gestion de portefeuilles. Les gens s’y mettent en particulier sur la gouvernance IT et le développement. »

Il est surprenant d’apprendre que la division Project occupe la sixième place en termes de revenus chez Microsoft ?

« Project occupe même la cinquième place chez Microsoft France, devant Exchange« , vient confirmer Bertrand Pichot. « C’est grâce à notre suite collaborative qui permet de faire travailler tous les acteurs de la gestion de projet. »

Quand on regarde la partie projets, en dehors des aspects de gestion des ressources et du collaboratif, la gestion de projets a peu évolué, on reste toujours sur des modèles classiques, Gant ou Pert. Allez-vous faire évoluer cette approche de la gestion de projet ?

« La version 2007 a représenté un gros investissement sur la plate-forme et sur l’architecture. Nous l’avons élargie sur SharePoint et sur la création de rapports« , nous rappelle Daniel Queva.

« Dans le futur, nous allons travailler sur comment changer la façon de travailler ? Mais nous restons sur le business de la vente de logiciels et Project reste connecté au desktop(poste de travail). En la matière, nous pensons en avoir fait le tour. »

« Dans le futur, nous allons investir pour élargir la base et réunir dans un ensemble les acteurs et utilisateurs que nous allons inviter à entrer dans un monde connecté. C’est la valeur de Microsodft de construire des briques de données. Maintenant, nous devons chercher à maîtriser la brique du travail, c’est notre vision ‘World Connected‘. Nous allons faciliter le travail dans l’entreprise.«

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