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Dell trouve l’Europe à son goût

L’Europe futur eldorado de Dell ? Alors qu’IBM et HP ferment des usines, Dell envisage de s’installer en Europe de l’Est et d’une manière générale la firme a l’intention d’augmenter ses effectifs.

Dans un entretien aux Echos, Kevin Rollins, l’homme qui a succédé au charismatique Michael Dell, explique que les derniers résultats européens ne sont pas représentatifs de la croissance du groupe. Pour lui, la croissance est toujours au rendez-vous et le marché reste « sain ». Il admet volontiers que le chiffre d’affaires du groupe est un peu décevant et il l’explique par une forte concurrence qui provoque une guerre des prix. Et comme il le confesse dans les colonnes du quotidien économique, cette politique de « prix cassé » a été particulièrement agressive : « nous avons poussé les baisses de prix un peu trop loin » Des ambitions françaises et européennes Dans un contexte où la concentration s’accélère dans l’informatique, Dell semble intéressé par le marché français. La part de marché du groupe dans l’Hexagone est de l’ordre de 14%. C’est par conséquent un marché important pour Dell qui continue d’investir dans le pays. « Depuis le début 2005 nous avons embauché 300 personnes alors que nous faisons déjà travailler plus de 1000 personnes dans notre centre de Montpellier. » précise Kevin Rollins. Par contre concernant la création d’une usine le directeur général de Dell reste septique même s’il n’est pas définitif sur la question : « Ce serait difficile, les coûts de travail y sont élevés et la flexibilité réduite. » Enfin le groupe devrait prochainement annoncer l’ouverture d’une usine en Europe de l’Est. Diversification et concentration

En 2005, Dell a lancé une gamme de produits électronique grand public (lecteur MP3, télévision). Pour autant cela ne signifie pas que le groupe s’oriente vers les produits hors du marché informatique. Un marché qualifié de « volatil » par le patron du groupe qui préfère miser une fois de plus sur le marché entreprise. Fidèle à son modèle Dell ne devrait donc pas s’engager dans la voie périlleuse de la diversification. Questionné sur les risques liés à l’actuelle concentration qui touche l’informatique avec des acquisitions qui se succèdent depuis le début de l’année (Lire nos articles), Kevin Rollins se veut rassurant. « Avec près de 80 milliards de dollars de capitalisation, nous valons encore très cher pour un acquéreur potentiel. Et dans l’autre sens nous pensons pouvoir progresser sans faire des acquisitions ».

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