Pas un jour sans qu’un président de fournisseur d’accès Internet ne décide de partir. De façon brutale. Après les départs du patron d’AOL France Stéphane Treppoz en juin puis du p-dg de Tiscali France, Rafi Kouyoumidjian (cf. nos articles), c’est au tour du président du directoire de T-Online, Thomas Holtrop d’annoncer sa démission.
Le premier fournisseur d’accès à internet en Europe a nommé à sa tête son actuel directeur financier, Rainer Beaujean, a annoncé le groupe à l’issue d’une réunion de son conseil de surveillance. Thomas Holtrop n’a pas fourni de précisions sur les raisons de son départ précipité, mais il pourrait s’agir de divergences stratégiques avec la maison-mère de T-Online, Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet décidé une profonde réorganisation interne tournée vers le haut débit à laquelle il se serait opposé. Deutsche Telekom, qui comprenait jusqu’à présent quatre grandes divisions, n’en comptera plus que trois à l’avenir: téléphonie fixe et internet à haut débit pour la clientèle privée, téléphonie mobile et clientèle professionnelle. Cette réorganisation pourrait à terme se traduire par une réintégration de T-Online à l’image de ce qu’a fait France Télécom avec Wanadoo. Le FAI pourrait même se séparer de sa filiale française, Club-Internet. Ces départs précipités illustrent le virage stratégique pris par les fournisseurs d’accès. Avec la fonte continue tarifs et des investissements marketing toujours plus importants, les FAI cherchent à réduire leurs coûts. Et déjà, les rumeurs de concentration entre les différents acteurs du secteur refont surface.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.