Sursaut dans le lent déclin du géant américain des loisirs Walt Disney Company ? Le groupe affiche un bénéfice trimestriel inattendu de 723 millions de dollars, en hausse de 5%.
Et le chiffre d’affaires trimestriel de Disney progresse de 2% à 8,7 milliards de dollars. Ce sursaut cache cependant mal la situation réelle du groupe ! Hormis la distribution des films d’animation numérique de Pixar, l’activité cinéma de Disney, traditionnel moteur de la compagnie, accuse un net recul. Les ventes de DVD, en particulier, enregistrent un ralentissement. Signe de l’essoufflement, les studios encaissent une chute de 27% de leur bénéfice opérationnel, à 333 millions de dollars. Et les produits dérivés grand public reculent eux aussi de 3% à 231 millions de dollars. Fort heureusement, ce repli est compensé par les parcs à thème, dont le bénéfice opérationnel progresse de 11% à 258 millions de dollars. Mais surtout les chaînes médias, qui bondissent de 36% à 467 millions de dollars. Si au premier abord les résultats de Disney paraissent bons, avec un BPA (bénéfice par action) qui passe d’une année sur l’autre de 33 à 35 cents, ils cachent un gain net de 1 cent par un changement de calendrier, et 1 cent par un effet fiscal et de restructuration. Même déduits ces gains exceptionnels, le BPA du groupe reste supérieur aux attentes des analystes. Mais ne doivent pas non plus cacher un bilan plutôt inquiétant pour le groupe, qui accuse une incapacité à renouveler en interne l’innovation de sa machine à rêve.
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