Deux semaines après le meurtre de deux policiers à Magnanville, l’affaire fait évidemment désordre : selon RTL, les données personnelles de 112 000 policiers, ainsi que celles de leurs proches, se sont retrouvées exposées sur le Net. Nos confrères expliquent que la fuite émane d’un salarié de la Mutuelle Générale de la Police qui, par vengeance, aurait copié le fichier des adhérents pour le verser sur le Cloud de Google, où il n’était protégé que par un simple mot de passe. RTL explique qu’une plainte a été déposé la semaine dernière et qu’une enquête a été ouverte à Toulouse sur ces faits.
Le piratage du fichier des adhérents, qui renferme les adresses et numéros de téléphone des policiers actifs ou retraités, aurait été perpétré par un responsable d’agence de la mutuelle, installé à Limoges, le 2 juin dernier. Mais n’a été découvert par la direction de la mutuelle que 3 semaines plus tard, ce qui soulève quelques questions sur la politique de sécurité de la mutuelle quant aux accès à ce fichier central. Le directeur d’agence suspecté a été mis à pied. Pour expliquer cette indélicatesse, nos confrères parlent d’un conflit opposant le salarié à sa direction concernant des primes.
Google France a été averti de ce détournement du fichier des adhérents de la Mutuelle Générale de la Police et serait en train de nettoyer ses serveurs.
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