Face à la multitude des moyens de paiement électronique, il est souvent difficile de s’y retrouver. Quelle solution le consommateur va-t-il retenir ? Paypal, la solution proposée par eBay ? Le token, un outil permettant de générer des mots de passe ? Ou continuera-t-il comme aujourd’hui à utiliser sa carte bancaire ? En tout cas, l’EPSO (Electronic Payment Systems Observatory) ne recense pas moins de 150 solutions disponibles ou en cours de déploiement, rien qu’en Europe. Dans cette jungle, une solution tend néanmoins à prendre de l’ampleur: celle proposée par le groupement Carte Bleue, baptisée « e-Carte Bleue ». Associé au label international « Verified By Visa », le service, qui comptait 200.000 adeptes à fin juillet 2004, avait en décembre dernier un objectif de 300.000 utilisateurs pour la fin de l’année 2004. Devant la crainte des internautes à communiquer leur numéro de carte bancaire sur Internet, e-Carte Bleue a retenu le principe de la
« carte bancaire virtuelle ». Il n’est plus besoin de donner le numéro de sa carte réelle, car un nouveau numéro est généré pour chaque achat. Au préalable, l’utilisateur doit s’enregistrer auprès de sa banque, qui lui fournit un identifiant, un code confidentiel et un logiciel à télécharger. Lors de ses achats en ligne, l’utilisateur n’a plus qu’à se connecter en parallèle sur le site de sa banque qui lui communique le fameux numéro de « carte bancaire virtuelle », différent pour chaque opération. Ce numéro unique correspond en effet à la transaction et le paiement ne sera donc autorisé que pour une durée limitée dans le temps et pour un montant correspondant à l’achat. Le commerçant, pour sa part, se rassure en contactant en temps réel, la banque de l’acheteur afin de l’authentifier. Lancé en 2002, le produit n’a pas connu le succès espéré au demarrage. Mais aujourd’hui, cinq banques françaises le proposent à leurs clients : le Crédit Lyonnais, la Société Générale, les Banques Populaires, la Caisse d’Epargne et la Poste. Cependant, le développement d’e-Carte Bleue demeure encore ralenti par l’attitude de certains cyber-marchands qui refusent d’accepter cette solution de paiement. Par exemple, la SNCF a pris ses propres mesures contre la fraude et aujourd’hui encore, elle préfère s’assurer de l’authentification du porteur de la carte en lui demandant de présenter sa carte bancaire lors du retrait de ses billets, payés en ligne. Acceptera-t-elle à l’avenir, un paiement par e-Carte Bleue pour les billets envoyés à domicile ?
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