Les reports successifs de la publication trimestrielle des résultats d’Electronic Data Systems ne laissait rien présager de bon. Et ces craintes se sont vérifiées, la société américaine de services informatiqus creuse encore un peu plus ses pertes au 3e trimestre.
Le groupe affiche une perte nette de 153 millions de dollars, ou 30 cents par action, née d’une charge pour dépréciation d’actif de 375 millions de dollars relative à son contrat non rentable conclu avec l’US Navy. En effet, sur ce contrat de 8,8 milliards de dollars, EDS n’a jamais gagné d’argent. Il y a un an, cette perte était de 16 millions de dollars. Hors charge liée au contrat avec la Navy et hors charges liées à des restructurations, la société texane affiche un profit de 57 millions de dollars, soit 11 cents par titre. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre a reculé de 1% à 4,95 milliards de dollars. EDS a également annoncé que son comité d’audit interne avait découvert que la société avait comptabilisé certaines primes de façon erronée en 2003, ce qui s’est traduit par un recalcul des résultats sur l’exercice. En septembre dernier, Michael Jordan, p-dg du groupe avait par ailleurs annoncé son intention de supprimer jusqu’à 20.000 emplois. Ces suppressions d’emplois, qui viennent s’ajouter à 5.000 licenciements déjà annoncés depuis un an, représenteraient donc entre 12,5 et 17% des effectifs globaux. « Dans les deux ans qui viennent, nous allons observer bien des changements », a dit Michael Jordan, ajoutant que 15.000 à 20.000 personnes « partiront ».
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