Les États-Unis seraient la cible d’une campagne massive de cyberespionnage qui mettrait en péril leur compétitivité, d’après un document des services de renseignement américain dont le Washington Post s’est fait l’écho lundi.
La Chine, déjà mise en cause dans une série d’attaques perpétrées à l’encontre de médias américains, est présentée dans ce document (NIE – National Intelligence Estimate) comme le pays le plus agressif en matière de piratage informatique à des fins d’espionnage industriel.
En s’attaquant aux systèmes d’information d’entreprises et d’institutions américaines, le pays dirigé par Xi Jinping peut accéder à des données susceptibles de lui donner un avantage concurrentiel sur l’échiquier mondial.
Trois autres pays sont épinglés par le NIE : la Russie, la France et Israël – deux alliés de longue date des États-Unis. Toutefois, le cyberespionnage pratiqué par ces pays resterait très limité par rapport aux pratiques de la Chine.
Aux États-Unis, plusieurs secteurs auraient été victimes d’attaques informatiques ces cinq dernières années, parmi lesquels : la finance, l’énergie, l’aérospatiale et l’industrie automobile.
L’impact de ces attaques est estimé « à des dizaines de milliards de dollars », d’après des sources externes à « la communauté américaine du renseignement », rapporte le quotidien américain.
Pour contrer ces cyberattaques, l’administration Obama dispose de différentes options : une requête officielle à l’attention de l’initiateur des attaques, l’expulsion de membres du personnel diplomatique, des restrictions à l’obtention de visas ou encore le dépôt d’une réclamation auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le Pentagone lui-même envisage le cyberespace comme une zone de guerre où l’on se défend des attaques ennemies et passe à l’offensive.
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