Un demi flop? Voici réduites de moitié ou presque les ambitions de levée de fonds. Les tergiversations des jeunes dirigeants de Google risquent fort de leur coûter cher ! En cette période de fragilité boursière, le marché avait besoin de tout, sauf d’une IPO girouette ! Les revirements en cascade de Google n’ont rassuré personne. La sanction est tombée.
Hier soir, 18 août, la SEC maintenait le suspense et n’avait toujours pas donné son feu vert préalable à la première cotation. Elle aurait demandé un complément d’enquête sur l’interview de Larry Page et Sergey Brin, les deux co-fondateurs, parue dans le célébrissime magazine PlayBoy ! Une interview totalement déplacée à quelques jours de l’IPO. Mais surtout, Google a révisé à la baisse la fourchette indicative du prix d’introduction de l’action, qui a chuté de 108-135 à 85-95 dollars, mais aussi le volume des actions mises en vente par les actionnaires: il a été divisé par deux, tombant de 11,6 à 5,5 millions d’actions. Cette révision pour le moins spectaculaire peut déjà être assimilée à un demi-échec. Le moteur serait loin du succès escompté. S’il peut maintenir son objectif d’émettre 14,1 millions d’actions, elles sont soldées à moitié prix, et Google ne pourra rentrer qu’au maximum 1,9 milliard de dollars. Quant à sa valorisation boursière globale théorique, elle ne dépassera pas les 20 milliards de dollars, contre les 32 à 36 milliards annoncés. Les analystes sont devenus perplexes. Et le marché s’inquiète: il y perd un levier pour affermir la relance. Quant à la SEC, elle affirme son irritation face à l’attitude désinvolte des dirigeants de la jeune firme, tandis que des experts s’interrogent sur l’utilisation qui sera faite des fonds levés. Seront-ils reversés à terme aux actionnaires? Par contre, ils sont au moins deux à savourer l’instant présent, et à apprécier l’essoufflement de ce concurrent qui risque de faire figure de baudruche percée… Yahoo et Microsoft ! La notoriété ne justifie pas les frasques d’une start-up qui agit en marge des règles du marché. Google l’apprend à ses dépens.
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