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Fonds pour l’innovation : dix milliards d’euros pour quoi faire ?

Les modalités de création par le gouvernement du fonds pour l’innovation doté de dix milliards d’euros ont été précisées.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a signé les textes de constitution de cette nouvelle réserve de financement au nom de la recherche technologique.  Sous la supervision de Bpifrance, le fonds sera doté de 1,6 milliard d’euros.

Dès le mois de juillet, Bruno Le Maire avait déjà annoncé ce dispositif « pour que la France devienne le leader européen des nouvelles technologies » (voir article ITespresso.fr).

Il est alimenté par la collecte de cessions d’actifs « non stratégiques » réalisées par le gouvernement au cours du deuxième semestre 2017. Quatre groupes industriels, dans lesquels l’Etat disposent une part du capital, sont concernés : Engie, Renault, EDF et Thales.

Comment cette soulte sera-t-elle exploitée au nom de « l’innovation de rupture » et de « leur industrialisation » en France ? Le gouvernement prône un mode d’emploi pragmatique sur l’usage des fonds.

« Ces actifs, qui constituent une dotation n’ayant pas vocation à être consommée, génèreront un rendement annuel estimé entre 200 et 300 millions d’euros », évoque le ministère de l’Economie et des Finances dans sa communication.

Une mission confiée à quatre experts sera chargée de préconiser une sélection des orientations technologiques : Stéphane Distinguin (Fabernovel), Julien Dubertret (inspecteur général des Finances), Jacques Lewiner (chercheur, entrepreneur et directeur scientifique de l’écoles d’ingénieurs ESPCI), et Ronan Stéphan(Directeur scientifique de Plastic Omnium).

Par ailleurs, Bercy a lancé une consultation publique sur le PACTE du nom d’un plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises.

Le débat, ouvert jusqu’au 5 février, est articulé autour de neuf actions (« Créer » , »Financer » , »Développer » , »Innover », »Partager », »Transformer », »Exporter », »Rebondir », »Transmettre ») déclinées en 31 propositions.

Selon ITespresso.fr, Bruno Le Maire a également une mission crypto-monnaies comme le bitcoin à Jean-Pierre Landau, un ancien sous-gouverneur de la Banque de France, qui devra proposer une évolution de la règlementation dans ce domaine.

Le ministre de l’Economie a également confirmé qu’il sera vigilant aux risques associées aux prises de contrôles de « technologies stratégiques » par des puissances étrangères. L’intelligence artificielle semble entrer désormais le cercle des innovations protégées (voir ITespresso.fr).

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