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France Télécom se lance dans le Wi-Fi

Le Wi-Fi est dans toutes les bouches depuis quelques mois. Rappelons que cette technologie permet d’accéder à Internet à partir d’un PC, d’un mobile ou d’un PDA à haut débit et sans fil. Il suffit pour cela de se trouver à quelques mètres d’une borne dédiée ( »

hot spot« ). Le Wi-fi utilise les fréquences radio dont certaines étaient jusqu’à présent utilisées par l’armée. Si le rayon d’action du Wi-fi est faible (150 mètres environ, il est donc destinée à des endroits fermés ou à des lieux public) son débit est très important: 10 fois celui de l’ADSL et 34 fois celui de l’UMTS. De plus, il est beaucoup, beaucoup moins cher à déployer. Levée des blocages Face aux retards de l’UMTS (et surtout à ses coûts), la solution Wi-fi semble pertinente. Si aux USA et dans certains pays d’Europe, les choses ont bien avancé, en France, il aura fallu attendre la levée des blocages administratifs et militaires. C’est aujourd’hui chose faite. Et France Télécom, qui au départ n’évoquait même pas la question, entend bien ne pas rater le coche. D’autant plus que de nombreux internautes libertaires utilisent cette technologie qui leur permet de contourner les FAI et donc de ne plus avoir à payer un abonnement… Il s’agissait donc de faire vite. Le nouveau président de France Télécom a donc annoncé le lancement prochain d’équipements Wi-fi pour les particuliers et les entreprises. Surtout, Orange va devenir opérateur Wi-fi dans les lieux publics. L’opérateur historique doit donner plus de détails sur ses offres très prochainement. Des packs bientôt commercialisés Par ailleurs, Thierry Breton, nouveau patron de l’opérateur, se dit ouvert à des partenariats avec les pionniers du Wi-fi et les opérateurs spécialisés. « Nous ne pouvons réussir que si nous créons une chaîne de partenariats », explique Jean-Jacques Damlamian, patron de la R&D de l’opérateur. Pour France Télécom, dont l’ambition est de devenir un opérateur global, le Wi-fi ne se compare pas et ne se substitue pas à l’UMTS mais viendra en prolongement. Même chose pour l’ADSL. Pourtant, le risque de cannibalisation existe bien, d’autant plus que l’UMTS français est loin d’être opérationnel.

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