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Fujitsu : un circuit pour booster les performances des serveurs

Très actif dans le PCI Express en fibre optique pour les serveurs, Fujitsu planche également sur une technologie permettant d’accroître les transmissions entre les processeurs des serveurs et autres superordinateurs.

Un architecture à anticipation

Fujitsu Laboratories a ainsi profité du Symposia on VLSI Technology and Circuits qui s’est tenu à Honolulu pour présenter un tout nouveau circuit. Selon les chercheurs, ce circuit en question permet de véhiculer les données entre les processeurs à 56 Gb/s. Pour ce faire, il s’appuie sur une technologie à anticipation que Fujitsu a baptisé « regarder devant soi ». Elle traite de la dégradation des signaux entrant, parallélise le traitement et augmente la fréquence d’opération. En substance, elle permet de doubler la vitesse des transmissions entre processeurs à 56 Gb/s (soit 7 Go/s).

La technologie est différente de l’approche utilisée dans d’autres produits du marché à 56 Gb/s/. A titre d’exemple, le 4X FDR InfiniBand (basé sur le bus haut-débit InfiniBand) de Hewlett-Packard intègre 4 circuits opérant en parallèle à 14 Gb/s alors qu’ici il n’y a qu’un seul circuit fonctionnant directement à 56 Gb/s.

La clef de voûte se situe au niveau de l’équalisation réalisée par un DFE (Decision Feedback Equalizer) qui traite de la dégradation des signaux de données qui arrivent.

Répondre à la demande du Cloud computing

Il s’agit d’une nouvelle approche pour désengorger le data center sous pression constante avec l’avènement du Cloud computing. Jusqu’à présent, afin de traiter les données plus rapidement, on augmentait la performance des processeurs. Dans cette optique, on utilise des processeurs plus rapides et on en intègre plus dans les serveurs.

Il s’agit de répondre à la demande avec des quantités de données à traiter qui ne cesse de croître. La pression est donc grande pour multiplier par deux la vitesse de transmission à 56 Gb/s.

Fujitsu va continuer à améliorer sa technologie et l’intégrer aux interfaces des processeurs et des modules optiques. Mais d’ores et déjà, la société japonaise prévoit des premières applications commerciales fin 2016 ou début 2017.

La technologie pourrait même avoir des applications au-delà des serveurs. Ainsi, Hisakatsu Yamaguchi, un responsable au Server Technologies Lab au sein de Fujitsu déclare : « Il est possible d’intégrer cette technologie dans les appareils grand public. »

Crédit photo @Fujitsu Laboratories

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