Les négociations entre Google et le gouvernement chinois sur l’affaire des attaques informatiques ne semblent guère aboutir. Depuis janvier, Google est en discussion avec les autorités locales afin d’obtenir la fin de la censure des contenus à caractères politiques dans les résultats du moteur Google.cn.
Un coup de force lancé par Mountain View en protestation aux attaques de décembre 2009 sur les infrastructures du géant de la recherche (ainsi qu’une vingtaine d’autres sociétés) en provenance de Chine. Attaques évidemment niées par les autorités locales qui réclament les noms des responsables. Google avait alors annoncé que s’il ne parvenait pas à obtenir la levée de la censure, il quitterait tout simplement le marché chinois.
Cette menace vient d’être réitérée par Nicole Wong vice présidente et conseillère juridique de Google. « Nous ne sommes plus prêts à censurer les résultats de recherche en Chine, et nous sommes en train de revoir nos options, a-t-elle déclaré, ce jeudi 11 mars, devant la Commission des représentants des affaires étrangères au Congrès américain, rapporte le China Daily.Si l’option est de fermer notre .cn et de quitter le pays, nous sommes préparés à le faire. » Voilà qui est clair. De son côté, le gouvernement chinois maintient ses positions, à savoir que les entreprises étrangères doivent se plier aux règles locales.
Une impasse qui, si Google fait ce qu’il dit, pourrait aboutir à ce qu’il se prive du premier marché mondial de la recherche en ligne avec 350 millions d’internautes. De son côté, les autorités chinoises n’ont aucun intérêts à ce que Google quitte son territoire. Au-delà des centaines d’emplois ainsi menacés, c’est surtout la confiance des investisseurs dans le pays qui pourrait être ébranlée. De son côté, à l’occasion d’un voyage à Abu Dhabi, le PDG de Google Eric Schmidt a affirmé que les résultats des discussions avec la Chine aboutiront très prochainement. Dans quel sens?
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