Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Google à la recherche de partenaires pour son cloud

Le géant des moteurs de recherche fait une étonnante, autant qu’inattendue, concession aux rouages de l’économie traditionnelle avec Google Cloud Platform Partner Program. En cherchant à attirer à lui un réseau de partenaires, il rejoint ainsi ses concurrents, d’Amazon Web Services à Microsoft Windows Azure, qui s’appuient sur des partenaires pour conseiller, intégrer, développer et commercialiser des applications et services qui tournent sur leur infrastructure cloud.

Google Cloud Platform Partner Program est donc un programme de partenariat qui se décline sur deux cibles : les partenaires technologiques, qui développent des outils à intégrer à la plateforme cloud de Google, qu’il s’agisse d’outils d’exploitation ou de développement ; les partenaires services, qui apportent conseil et intégration pour la construction et l’usage d’applications hébergées qui exploitent Google App Engine.

Le programme partenaires du cloud Google dispose d’un site web, accessible directement sur le site Google Cloud Platform (cliquer ici), qui permet de mettre directement en relation les entreprises à la recherche d’un service et les partenaires du moteur, sachant que ce dernier est toujours gagnant puisque ces services s’exécutent obligatoirement sur son cloud. 21 partenaires technologiques et 28 partenaires services ont déjà adhéré au programme.

Google Cloud Platform Partner Program

Sur son blog Googleenterprise, la firme décrit ainsi son offre partenaires :

  • Service Partners, services de conseil et d’implémentation pour le développement d’applications professionnelles, mobiles et sociales.
  • Technology Partners, fourniture d’outils pour l’intégration d’un service fondateur de la plateforme : Google Compute Engine pour la configuration, la gestion et l’exécution d’applications sur l’infrastructure Google ; Google BigQuery pour l’importation de données sur les ressources du cloud Google ; Google Cloud Storage, les solutions de stockage du cloud Google, stockage primaire, sauvegarde, restauration, et archivage des données.

Google Cloud Platform

Rappelons que la plateforme cloud de Google n’est rien d’autre qu’une nouvelle dénomination du projet des services cloud Chocolate Factory, qui intègre App Engine, BigQuery, Cloud Storage et Compute Engine, soit une plateforme cloud avec une base applicative, du stockage, du big data et des ressources I/O proches du calcul HPC.

L’annonce de Google laisse en revanche planer quelques doutes…

Tout d’abord, le moteur indique qu’il fournit des outils, ressources et formations pour accéder à ses offres, mais sans les détailler. De même, aucune indication n’est fournie quant à la qualification des partenaires, or nous savons que cette démarche est essentielle. Certes, aucun doute ne nous viendrait à l’esprit à l’énoncé de certains partenaires qui ont déjà fait leur preuve, dans leur domaine et sur d’autres plateformes cloud. Mais ce n’est pas le cas pour tous, et qu’en sera-t-il des prochains arrivants ?


Voir aussi
Dossier SiliconDSI.fr – La révolution Cloud Computing

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

2 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

2 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

2 jours ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

3 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

3 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

3 jours ago