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Google veut encore trouver 2 milliards ! Utile?

Il faut financer l’expansion! Voilà en substance et laconiquement comment Google a expliqué le besoin de « cash » à hauteur de deux (petits) milliards.

Le moteur de recherche vient d’annoncer qu’il allait mettre sur le marché 5,3 millions d’actions -ce qui, au cours actuel, représenterait la bagatelle de 2,1 milliards de dollars. Ses dirigeants n’ont guère été prolixes sur les motivations de cette levée d’argent -constatent les milieux boursiers de Wall Street… La vente est destinée a des « general corporate purposes« , ont-ils indiqué, des « besoins généraux de l’entreprise« . Difficile de faire plus vague ! S’agirait-il d’acquisitions? Pas sûr… Un autre événement pourrait sans doute expliquer cette vente. Le titre Google va en effet faire son entrée au S&P 500 Index, le troisième indice prestigieux de la Bourse américaine (avec le Dow Jones et le Nasdaq) et souvent pris en référence car plus représentatif du marché que le Dow et ses deux douzaines de valeurs. Ainsi, de nombreux opérateurs généralement institutionnels se construisent des portefeuilles indiciels de référence composés de titres qui figurent sur ces indices. Google, qui entre au S&P 500 ce vendredi 31 mars, en mettant sur le marché 5,3 millions d’actions, va permettre aux opérateurs de recomposer leur portefeuille. Il pénètre ainsi un peu plus dans le monde particulier de la finance, l’entrée au S&P étant un signe fort donné à la communauté financière et un coup de pouce à l’image du groupe et du titre, dont le comportement turbulent et peu orthodoxe a surpris et même déçu un milieu boursier plutôt conservateur. A fin 2005, Google affichait un ‘cash’ de 9 milliards de dollars. Les deux milliards levés vont venir alimenter les caisses du groupe, et leur usage pour une fois sera plutôt ouvert. Sans oublier que les procédures se multiplient contre les pratiques du moteur de recherche, en particulier son peu de respect (selon ses détracteurs) du droit des marques et du copyright. Google pourrait être tenté de résoudre les conflits ‘à la Microsoft‘, c’est-à-dire à coup de millions de dollars. Donc, là encore, mieux vaut avoir du ‘cash’.

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