Depuis ses débuts, la suite bureautique Lotus Symphony d’IBM s’appuie sur le code source d’OpenOffice.org, agrémenté d’une interface utilisateur refondue. Quoique gratuit, ce logiciel n’était jusqu’alors pas placé sous licence open source.
Vers la repentance…
« Nous n’avons pas été un membre exemplaire de la communauté OpenOffice.org », concède Rob Weir de la division Collaboration Solutions d’IBM. « Oui, nous avons participé à différents conseils communautaires, parrainé des conférences et travaillé ensemble sur des normes. Toutefois, lorsqu’il a été question de code, nous avons considéré Symphony comme un fork d’OpenOffice.org, et même si nous avons parfois contribué au code de ce dernier, nous ne l’avons pas bien fait, ou pas souvent.»
… suivie d’actes concrets
Big Blue remédie aujourd’hui à ce défaut, en livrant le code source de sa suite bureautique sous licence open source. Les trois millions de lignes de code maintenues par IBM seront ainsi intégrés au projet OpenOffice.org, géré dorénavant par la fondation Apache.
Une bonne nouvelle qui permettra de booster les travaux de refonte de l’interface utilisateur de ce logiciel… mais aussi de proposer des améliorations dans les secteurs de l’interopérabilité et des performances.
Deux communautés distinctes ?
Avec cette annonce, un nouvel équilibre semble se confirmer. Les grandes entreprises, comme Oracle ou IBM, se rejoignent ainsi sous l’égide de la fondation Apache.
La communauté a en grande partie rejoint le projet LibreOffice, géré par la Document Foundation. La suite bureautique LibreOffice, qui s’appuie sur le code source d’OpenOffice.org, se veut en effet plus moderne et plus ouverte aux contributions des développeurs isolés.
OpenOffice.org tend ainsi de plus en plus à devenir uniquement le creuset de produits tiers comme LibreOffice, OOo4Kids ou OOoLight.
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