A l’origine de cette affaire, des pratiques illégitimes de la part de certains employés de la firme au Japon notamment dans la manière de comptabiliser les ventes de la méga division Global Services, la division de service du groupe. Le groupe a précisé cette information dans un communiqué déposé auprès de la commission américaine des opérations de bourse(SEC), le gendarme de la bourse américaine.
Après examen de certains accords de ventes « il a été déterminé que certains employés d’IBM Japon ont agi de manière illégitime et en contradiction avec les règles et les pratiques d’IBM »écrit le groupe, soucieux de se dégager de toute responsabilité. Au total les irrégularités portent sur un total de 260 millions de dollars, mais dans les résultats du quatrième trimestre 2004 avaient été « ajustés » de 50 millions de dollars. C’est pourquoi les recettes de 2004 ont été réduites d’un montant supplémentaire de 210 millions de dollars, a indiqué IBM. Cela représente 0,2% du chiffre d’affaires total. IBM a également prévenu la SEC qu’il pourrait rapatrier de l’étranger vers les Etats-Unis« jusqu’à 8 milliards de dollars de bénéfices non distribués », ce qui ensuite lui coûterait en impôts sur le revenu jusqu’à 550 millions de dollars. De plus le groupe a laissé entendre qu’une telle dépense d’impôt sur le revenu pourrait se traduire par une charge supplémentaire dans ses comptes, sans toutefois préciser sur quel trimestre il l’anticipait. Dans le cadre d’un nouvelle loi américaine plusieurs multinationales américaines avaient déjà annoncé dans leurs derniers résultats trimestriels des provisions exceptionnelles liées au rapatriement de bénéfices réalisé hors des Etats-Unis. Cette nouvelle condition légale dénommée, l’American Jobs Creation Act
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