Le marché du logiciel en France (licences, abonnements et support) devrait croître de 0,7 % en 2013, après avoir reculé de 0,1 % en 2012, estiment l’AFDEL*, PAC** et Le CXP dans leur baromètre Cockpit semestriel (S2).
Cette maigre hausse reste inférieure à l’estimation publiée en octobre dernier (+1,7 %) et fait pâle figure par rapport aux 4,5 % de croissance que le secteur du software devrait enregistrer cette année aux États-Unis.
Un quart des éditeurs de logiciels interrogés constatent une baisse de leurs carnets de commandes. Dans ce contexte, 29 % s’apprêtent à réduire leurs dépenses et 11 % à licencier… Néanmoins, 62 % des répondants tablent sur une hausse de leur activité, alors que cette proportion ne dépassait pas 53 % à la même période l’an dernier.
Porté par les solutions en mode cloud (deux tiers des répondants font état d’une croissance des souscriptions), le marché français du logiciel devrait donc redevenir positif cette année 2013.
Ainsi, la transition vers le logiciel en tant que service (SaaS), notamment les applications métiers, Paie/RH et Business Intelligence (BI), est considérée comme un remède à la crise par 63 % des éditeurs.
Sur le segment du logiciel en mode licence, particulièrement dans la sécurité, les cycles d’achat et de prix se stabilisent. Quoi qu’il en soit, le prudence reste de mise pour l’ensemble du secteur.
*Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet
**Pierre Audoin Consultants
Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Connaissez-vous les logiciels open source ?
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.