Les dépenses mondiales d’équipements en solutions mobiles des opérateurs repartent à la hausse. Elles devraient progresser de 8,3 % à 45,5 milliards de dollars cette année, contre 41,7 milliards et 39,1 milliards en 2011 et 2010 respectivement, selon le cabinet d’analyse IHS iSuppli. Et devraient dépasser les 50 milliards en 2016.
L’Europe, la Chine et l’Inde se sont, eux, principalement distingués par la mise à niveau des réseaux mobiles, notamment en 3,5G (ou 3G+).
« Les opérateurs font les investissements sur les infrastructures afin de maintenir le rythme de croissance du trafic de données, en particulier sur le côté mobile », commente l’analyste Jagdish Rebello chez IHS.
En toute logique, les dépenses 4G devraient bénéficier d’une croissance de 132 % en 2012 à hauteur de 8,6 milliards de dollars. Et devraient constituer la majorité des investissements en 2013. Dans le même temps, les dépenses 3G/3,5G se limiteront à 34,4 milliards en 2012, soit l’équivalent des 34,3 milliards de 2011, et tomberont à moins de 21 milliards en 2013.
# ADV#Toujours selon l’analyste, la data s’inscrit comme un levier de développement des revenus des opérateurs. Alors que la facturation pour le transport de données constitue entre 25 % et 35 % des revenus des opérateurs en Europe, en Australie, aux États-Unis, en Corée et au Japon, cette proportion devrait monter à 50 % d’ici 2016 pour nombre d’entre eux.
Une tendance qui restera à vérifier en Europe, où le modèle économique, basé sur le trafic, rencontre une certaine opposition des autorités de Bruxelles. Et certains acteurs, comme Free Mobile, n’hésitent pas à réguler les contenus provenant de services tiers.
Parallèlement à la 4G, les solutions Wifi devraient profiter de l’essor du trafic et des débits. Les opérateurs privilégient désormais les infrastructures de « réseau intelligent ». Le Wifi Offload, qui consiste à déporter une partie du trafic mobile sur les infrastructures terrestres, fait parti des solutions proposées. Plusieurs opérateurs ont déployé des réseaux commerciaux de hotspots Wifi, ou passés des accords avec des partenaires locaux, dans les pays industrialisés, précise IHS.
Les autres alternatives sont à regarder du côté des réseaux hybrides, composés de stations radio classiques complétées de metro et micro cellules (small cells) ou encore de femtocells (mini antennes 3G reliées à des connexions filaires) dans les entreprises et chez les particuliers. Faciles à déployer, ces solutions permettent de mieux appréhender les charges de trafic dans les zones très fréquentées.
IHS souligne également que les dépenses d’équipements mobiles ne constituent qu’une partie des investissements auxquels il faut ajouter les coûts de maintenance, de câbles, de mises à jour logiciels ou encore de surfaces et emplacements pour installer les infrastructures.
Le total des dépenses passera de 144,1 milliards de dollars en 2011 à 153,5 milliards en 2012.
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