Le grossiste informatique Ingram Micro a annoncé lundi 19 septembre son intention de retourner en bourse. Une demande concernant une potentielle introduction (initial public offering, IPO) a été déposée auprès du gendarme boursier américain (SEC).
Cependant, ni le nombre d’actions, ni le montant qu’Ingram Micro ambitionne de lever par ce biais n’ont été rendus publics à ce stade, a relevé Reuters. Aussi, la multinationale peut toujours renoncer au projet en fonction des conditions de marché.
Pourquoi alors envisager de retourner en bourse ?
En 2016, l’entreprise s’est placée à l’abri des marchés après avoir été rachetée 6 milliards $ par le conglomérat chinois HNA Group. L’année suivante, le fonds américain Platinum Equity a investi 7,2 milliards $ pour acquérir Ingram Micro auprès de HNA.
L’opération bouclée en juillet 2021 a permis à Ingram Micro de repasser sous pavillon américain. L’entreprise basée à Irvine (Californie) disposait alors de davantage de marge de manoeuvre pour développer ses capacités, notamment son activité cloud, sans contrôle des autorités chinoises en conflit diplomatique avec Washington.
Platinum Equity, de son côté, a tout intérêt à rentrer dans ses frais. Justement, Ingram a récemment finalisé la vente de son activité CLS (Commerce & Lifecycle Services) au groupe français de transport maritime et de logistique CMA CGM pour 3 milliards $.
Ingram Micro et le fonds qui le contrôle aujourd’hui veulent davantage pour accompagner une prochaine phase de croissance. Après tout, Ingram Micro fut des années durant chef de file de la distribution informatique mondiale. Toutefois, lorsque ses concurrents Synnex et Tech Data ont fusionné l’an dernier pour devenir TD Synnex, la donne a changé.
(crédit photo © Ingram Micro)
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