Si les PC les plus récents sont maintenant livrés avec l’UEFI, ils disposent, pour la plupart d’entre eux, d’un mode BIOS (Basic Input Output System) hérité. De quoi permettre d’utiliser le matériel ou le logiciel qui n’est pas compatible avec les spécifications de l’UEFI.
Mais, Intel veut mettre un terme à la prise en charge de la compatibilité BIOS héritée d’ici 2020, indique le site Phoronix. Pour rappel, le BIOS est le micrologiciel qui permettait aux anciens ordinateurs de démarrer après la mise sous tension.
Notons qu’un OS tel que Windows 7, tout comme Vista, nécessite l’utilisation du mode CSM (Compatibility Support Module), cette couche BIOS superposée à l’UEFI.
Ce changement serait opéré au nom d’une sécurité renforcée, estime Intel. En effet, la firme de Santa Clara ne prendra en charge que l’UEFI class 3 qui ne supporte plus le mode CSM.
Les voix s’élèvent déjà dans la communauté open source pour critiquer l’UEFI et cette mesure. Car cela devrait affecter de nombreux systèmes d’exploitation plus anciens et les systèmes d’exploitation alternatifs qui n’ont pas été mis à jour avec le support de l’UEFI.
Toutefois, Intel ne prévoit pas de rendre obligatoire le « secure boot », ce qui signifie que les utilisateurs devraient toujours être en mesure d’exécuter des distributions Linux non signées sur des PC avec UEFI. Or, d’aucuns estiment que c’est bien le « secure boot » qui est sujet à polémique, rendant plus délicate et difficile l’installation d’autres systèmes d’exploitation que ceux de Microsoft.
En revanche, les utilisateurs ne pourront pas contourner les problèmes de compatibilité à l’aide du mode CSM sur les PC équipés de processeurs Intel.
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