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Intelligence artificielle : le grand saut de l’Europe

En Europe, la plupart des grands groupes, start-up et entreprises de taille intermédiaire investissent l’intelligence artificielle (IA).  Et ce malgré la hausse des prix, les licenciements dans les technologies de l’information et le contexte géopolitique troublé.

« Les cinq années à venir [seront cruciales pour] la diffusion commerciale des logiciels d’IA. De nombreuses sociétés et gouvernements investissant davantage pour rendre leurs processus plus agiles, efficaces et résilients », a déclaré Martin Nuska, directeur chez IDC.

Selon les prévisions de la société américaine d’études, le marché européen de l’intelligence artificielle (IA) – les logiciels, le matériel informatique et les services associés – progresserait en moyenne de 25,5% par an pour peser 191 milliards de dollars en 2026.

Europe : des milliards (de dollars) pour l’IA

La dynamique serait plus elevée dans les logiciels centrés sur l’IA (avec un taux de croissance annuel moyen de 32,4% sur la période 2022-2026). Elle le serait moins dans les services associés (27,2% tout de même) et le matériel sur lequel repose les applications d’IA (15,2%).

En outre, l’inflation, la récession et la pénurie de profils qualifiés impactent davantage l’infrastructure sur laquelle s’appuie l’IA, car le stack technique est proposé au prix fort.

En Europe, la banque et l’industrie manufacturière investiraient le plus sur la période étudiée, notamment à des fins de gestion de la qualité et de maintenance prédictive. La croissance des dépenses d’IA est également perceptible dans le secteur de la santé. Elle l’est aussi dans le commerce de détail, où l’automatisation des processus et du service client est à l’oeuvre.

Selon une autre étude (IBM), parmi les organisations qui utilisaient déjà l’IA en production en 2021, 80% (55% en France) ont opté pour des logiciels d’automatisation intelligente afin de soutenir la productivité des équipes et de mieux répondre aux incidents informatiques.

Les modèles de langage basés sur l’apprentissage profond, les réseaux antagonistes génératifs ou les jumeaux numériques ont le potentiel de générer une valeur commerciale « significative », a souligné IDC. L’engouement pour des algorithmes d’apprentissage et le succès du lancement tout public de ChatGPT, l’IA générative d’OpenAI, en temoignent.

(crédit photo © Shutterstock)

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