Pour gérer vos consentements :
Categories: RégulationsRéseaux

IoT : Aryballe Technologies lève des fonds pour affiner son flair

La start-up grenobloise Aryballe Technologies, conceptrice d’un nez électronique universel capable de reconnaître des odeurs, a finalisé une première levée de fonds de 2,6 millions d’euros, avec le concours du fonds CEA Investissement, véhicule de financement  du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives, d’Innovacom et de sociétés de gestion de patrimoine privé.

Fondé en 2014 par Tristan Rousselle, Delphine Pau et Sam Guilaumé, Aryballe Technologies, développé au sein du laboratoire commun au CEA et au CNRS, a conçu une solution de nez olfactif baptisée NeOs, destinée à accompagner les personnes atteintes de maladies de l’odorat, comme l’anosmie, se traduisant par une perte partielle ou totale de sensibilité aux odeurs.

Du prototype à la phase d’industrialisation

Encore à l’état de prototype tenant dans une main, son dispositif NeOse est basé sur le tissu de récepteurs olfactifs humains. Les odeurs dissipées dans l’air sont captées par un petit ventilateur.

Les molécules ainsi fixées sont ensuite classées sur  une cinquantaine de nano-capteurs biochimiques embarqués, puis font l’objet d’une analyse comparative à partir d’une base de données dans le cloud regroupant des informations établies par apprentissage, pour être alors traduites sous forme de photos envoyées sur smartphone.

[A qui l’Internet des Objets devrait le plus profiter ? Partagez votre avis sur notre questionnaire en ligne]

Une façon pratique, rapide et fiable d’identifier des odeurs qui ne peuvent pas être immédiatement reconnues par des personnes atteintes de troubles de l’odorat…

Cette levée de fonds sera l’occasion pour Aryballe Technologies d’entamer la phase d’industrialisation de sa solution NeOse, avec une mise sur le marché prévue début 2017, précise ITespresso.

« Nous travaillons sur la sensibilité du nez et la spécificité des odeurs en augmentant le nombre de capteurs », explique le cofondateur de la start-up, Tristan Rousselle. « Pour atteindre la capacité du nez humain, il faut monter à 350 nanocapteurs. Nous enrichissons et améliorons aussi notre base grâce aux 200 informations recueillies par jour de la dizaine de produits en test sur le terrain. A terme, nous pourrons détecter des milliers d’odeurs différentes. »

A lire aussi :

Nokia se renforce dans l’IoT avec Impact

Le rôle de Chief IoT Officer gagne l’entreprise

Recent Posts

Legapass : comment protéger ses données privées jusque dans l’au-delà

Comment gérer les données numériques après la mort de son détenteur ? La jeune pousse…

1 jour ago

Iris, un assistant d’IA conversationnelle en langue des signes

Ivès, expert en accessibilité de la surdité, s’est associé à Sopra Steria et à IBM…

1 jour ago

GenAI : le Royaume-Uni poursuit ses investigations sur les partenariats de Microsoft et Amazon

L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a lancé la phase de recherche de…

2 jours ago

Clients de VMware : les raisons de la colère

Broadcom remplace pas moins de 168 logiciels VMware par deux grandes licences de location correspondant…

2 jours ago

Laurent Carlier – BNP Paribas Global Market : « L’IA permet de modéliser des relations plus complexes, mais il faut rester prudent »

La banque d’investissement utilise l'IA pour proposer des stratégies individualisées, en termes de rendement et…

2 jours ago

Open Compute Project : les datacenters partagent des bonnes pratiques pour l’environnement

OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…

3 jours ago